Légèrement perdu dans Poudlard [libre...et s'ennuie toute seule^^]

Edoli avait marchait près d'une demi heure avant d'atteindre l'imposant château, elle poussa la grande porte en bois de l'entrée et se fofilla rapidement à l'intérieur. La jeune femme grelottait elle était mouillé du à la pluie que son parka n'avait pu empêcher l'infiltration, elle enleva sa veste et la posa sur l'imposante valise qui la suivait. Elle regarda enfin les lieux qui l’entouraient et fut impressionner par la grandeur du Hall. Son regard se posa rapidement sur le grand escalier de marbre, les statuts bordant l'entrée de la salle des professeurs, le blason trônant au centre de la pièce sur le sol et enfin sur les sabliers des points de chaque maison.

*Wouah, aussi impressionnant que les filles me l'ont dit*

Ses amies de Beaubâton lui avaient longuement décrit le Hall d'entrée de Poudlard ainsi que le Grande salle mais pour le reste l'école ça serait un mystère. La jeune femme cherchait du regard un plan ou des indications lui permettant de se rendre à sa maison, d’ailleurs celle-ci lui posait un problème elle n’en avait jamais entendu parler….A Beaubâton on avait l’éloge de la maison Gryffondor ou encore critiquer les pratiques douteuses des Serpentards mais Serdaigle on en avait dit mot. Edoli abandonna vite ses recherches, elle s’installa sur la deuxième marche de l’escalier de marbre en espérant que quelqu’un passerait et serait assez sympathique pour lui donner le chemin.

*Ben ma vielle tu commence bien l’année toi….*

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

Une atmosphère lourde encombrait la pièce circulaire qu'était la salle commune de Gryffondor, exerçant une pression menaçante sur les élèves bruyants, certains évoquant le mal qu'ils avaient pour leurs révisions, d'autres, plus jeunes, se chamaillant ouvertement ... Et en plus de tout ce vacarme, une pluie forte faisait répercuter le son brut de ses filets sur le toit de la tour. A travers la fenêtre, il était impossible de distinguer la moindre parcelle de terrain tant l'eau encombrait les fenêtres, laissant les souffles légers des élèves tremper de buée les vitres déjà assez humidifiées par l'extérieur comme ça. Un magnifique feu de cheminée réchauffait le moral bien bas des cinquièmes années, bien que tous ne pouvaient pas s'adonner au plaisir de ce spectacle, mettant en scène des flammes déchaînées dansant dans l'âtre, consumant peu à peu les buches de bois apportées dans la matinée par un elfe de maison. Des papiers s'éteignaient aussi au milieu des cendres, jetés par des adolescents soucieux de leurs écrits souvent pleins de preuves d'une culpabilité sans importance, pourtant bien là. Plus loin, assis en face d'une table griffée à chaque coin, un garçon se grattait le menton avec l'extrémité de sa plume, qui semblait provenir d'un cygne équatorial. Le parchemin posé face à lui ne comptait que quelques mots, décrivant, apparemment, les effets de la goutte du mort-vivant. Un devoir pour le professeur Rogue, évidemment. Ses yeux observèrent une bonne vingtaine de minutes le plafond, avant qu'il ne se décide enfin à abandonner ce manuscrit qu'il ne remplirait pas immédiatement, de toute façon. L'inspiration n'était pas là, rien à faire. Il reprit donc sa baguette, jusqu'à lors posée sur la table, et commença à se diriger vers le trou du portrait. Celui-ci s'ouvrit quelques secondes après l'arrivée de Ron derrière lui et laissa le rouquin inspirer l'air sain des couloirs. Enfin, sain ... Disons qu'il était plus abordable pour des poumons que celui chargé de fumée de la salle commune. Descendant les marches de deux ou trois escaliers qu'ils ne connaissaient que trop bien, il arriva au beau milieu du Hall. Là, une jeune fille qu'il semblait avoir déjà vu était debout, visiblement déconcertée. Il se rappelait bien de son visage, mais où l'avait-il croisé ... C'était à la cérémonie des répartitions. Elle, plus grande que les premières années ordinaires, avait été envoyée à Serdaigle, ce qui n'avait pas semblé la ravir. Encore une victime de l'alcoolisme du Choixpeau ... Sa taille avait interpellé Harry, qui s'était finalement informé, du moins assez pour en conclure qu'elle avait le même âge qu'eux. Il la regarda quelques secondes puis alla à sa rencontre.

- " Tu cherches quelque chose ? Le plan de l'école est ... "

Il venait de se rappelait que Fred et George l'avait ensorcelé pour forcer les premières anneés à faire des détours, pour leur simple plaisir, à son avis. Si elle ne venait que maintenant, où était-elle, avant ? Durmstrang, Beauxbatons, Salem ? Elle avait un léger air français, celui qui reflète la finesse de l'âme et la force de caractère ... Contrairement aux bulgares, perfides des perfides, vicieux jusqu'au bout de leurs traits grossiers ... Pas possible, il les détestait vraiment depuis que Krum été allé au bal avec Hermione ... Il ignorait pourquoi, mais ce joueur n'était plus son favori, désormais. Toujours interrogateur, il jeta un bref coup d'oeil à la gigantesque fenêtre au premier palier : la pluie ne cessait pas ...

La jeune femme était légèrement affalée sur la marche de l’escalier son voyage en transplanant accroché au bras de son père n’avait pas été digne de la première classe tant espère tout en contraire… il était plein de turbulences et d’une froideur sans pareil. En parlant de froid Edoli était frigorifiée du à la pluie certes mais aussi au manque d’un bon feu de bois dans ce grand et tellement imposant hall où les bûches trônerait et le feu s’extasierait. Elle poussa un léger soupire l’attente n’était pas la bien venu aujourd’hui et pourquoi n’y avez t’il pas de plan ?? Elle retira vite la question de son esprit se rappelant comme il était drôle de voir les premières années se perdrent à Beaubâton surtout que leur château était loin d’être des plus complexe !! Le ventre de la nouvelle venu émit un léger grognement elle n’avait pas mangée depuis la veille et elle commençait à fortement le ressentir, Edoli tendit alors son bras pour attraper le paquet de dragées qui dépassé légèrement de son parka vert et enfourna quelques de ses délices dans sa bouche. Elle se rassit confortablement comblée par le merveilleux goût qui planait, machinalement sa main passa dans ses cheveux.

*Merde ils sont complètement trempé….*

Un nouveau soupire suivit d’un mouvement de baguette en direction de ses cheveux.

*Et voila parfait*

Des bruits de pas retentir enfin la jeune fille fut soulagée. Elle regarda le jeune homme qui arrivait à sa hauteur si le rouge et or qui recouvrait ses habits ne la trompait pas il devait faire partie de la maison Gryffondor.

*Un roux *

A Beaubâton on l’avait prévenu que les roux de l’école faisaient partir d’un même et unique famille les Weasley d’ailleurs l’un d’eux était ami du célèbre Harry Potter. Elle ne le quittât pas des yeux le scrutant de la tête au pied jusqu’à qu’une voix intérieur le murmura "arrête tu vas le troubler". Le garçon lui adressa enfin la parole.

- Nulle pars dit elle Mais je pense que tu pourra m’aider elle lui sourit.

HJ: Dsl de temps de réponse mon ordi à fait des siennes et puis Merci Rony d'avoir répondu à mes appels à l'aide ^^

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

hj :

/ Pas d'inspi moi non plus =)

Les iris vagues de la jeune fille le détaillait, si bien qu'il commençait à se demander si il n'avait pas été l'énième cible des jumeaux, lui ayant fait attrapé un magnifique nez rouge ou une autre imbécilité de ce genre ... En pensant ainsi, c'était tout juste si il ne se rappelait pas Percy, son grand dadais de frère, niais et absorbé par un travail d'elfe de maison. Le regard trouble du Gryffondor se perdit quelques secondes dans un tableau, à qui la sorcière tournait le dos, ne représentant strictement rien. Un simple fond terre de sienne, des reliefs aigus, rien d'autre. La simplicité laissait beaucoup plus de place à l'imagination, denrée rare de nos jours, tandis qu'un ciel encombré d'écritures, de toiles et d'énigmes complexes, forçait la réalité à revenir brusquement dans un esprit en cours d'ouverture. Les pupilles fixes de Ron quittèrent leur observation insipide et retournent se poser sur l'interlocutrice, visiblement neutre. Ses propos ne sont pas très clairs. De quoi a-t-elle besoin ? Heureusement pour elle, l'étudiant est d'une humeur assez bonne, aujourd'hui, fait assez rare ces temps derniers. L'heure n'était pas aux phrases feintant l'absence d'intelligence, et de toute façon, le cerveau du rouquin n'était pas assez sollicité pour réfléchir présentement.

- " Et comment ? "

En faisant cesser la pluie ? En lui indiquant la direction du bureau de McGonagall ? Justement prêt à aider, sa question prenait peu à peu une importance gigantesque. Une ampleur telle qu'il l'aurait presque répétée. Voir hurler. Et il aurait perdu toute crédibilité auprés d'une personne supplémentaire à Poudlard. Une perte bien infime, pour lui. Mis appart sur un terrain de Quidditch, le fils cadet des Weasley parvenait à faire l'impasse sur les commentaires désobligeants, si l'on ne compte pas un certain blond à l'écusson sifflant ... Nerveux de naissance, Ron jouait avec sa baguette, visant sans le vouloir la Serdaigle, dont il ignorait d'ailleurs la maison, pour l'instant. Il prononçait les paroles d'une chanson à mi-voix, mais alors vraiment très doucement, et pourtant, en une fraction de seconde, des étincelles à peine visibles s'échapèrent de l'instrument de bois. Le quart des cheveux de la fille avaient désormais une teinte rose absolument nauséabonde ... D'ailleurs, Ron ne pu s'empêcher de penser que le cardigan rose d'Ombrage lui aurait été à merveille, à cet instant - oui bon. Sans doute n'avait-elle rien vu ... Fallait-il faire comme si rien ne s'était passé ? Il l'aurait sur la conscience, il ne pouvait pas la laisser comme ça, encore si c'était Malefoy, mais là ... Il n'avait aucune idée de comment il avait fait, alors réparer son erreur, il n'y pensait pas !

- " Euh ... Je ... Tu devrais regarder le miroir, là-bas ... "

Le temps qu'elle s'en aperçoive, probablement aurait-il le temps de fuir ... Mais si il n'était pas à Serpentard, ce n'était pas pour rien. Meme si il en était vraiment tenté, il n'aurait pas pris la poudre d'escampette. Il espérait simplement qu'elle ne soit pas superficielle et surtout ... Qu'elle ait quelques sorts en tête !

Edoli fut impressionné par le manque de réaction du jeune homme, pourtant si elle en croyait l’insigne luisante sur sa robe de sorcier ,qui d’ailleurs semblait usée et n’était pas à sa taille, le rouge et or était préfet. N’aurait-il pas du réussir à s’adapter à ce genre de situation ?? Certes mais pour l’instant il semblait omubiler par les murs. La Serdaigle détourna donc son regard de son semblant d’interlocuteur pour comprendre de quelles caractéristiques si particulier les murs du château était doté. Les tableaux qui s’affichèrent n’était pour la plupart pas digne du mot « art » et la jeune femme conclue que les moldues étaient définitivement plus doués pour la peinture. La réponse ou plutôt la question du rouquin ramena Edoli à arrêter sa contemplation. Elle remarqua enfin qu’il semblait tourmenté par son appel à l’aide.

"-Pourrais-tu m’indiquer où se trouve la salle commune des….. Serdaigles ??"

Son ventre émit un grognement plaintif comme il l’avait déjà fait maintes et maintes fois dans la journée. Edoli se dit donc que temps qu’elle avait quelqu’un sous la main autant l’enquiquiner jusqu’à qu’elle ait réponse à toutes ses questions de petite nouvelle.

"-Et aussi où je pourrais avoir quelques choses à manger, comme les cuisines."

Le Gryffondor restait toujours de marbre à faire tournoyer sa baguette magique et c’est ainsi que l’incident se produisit. La jeune femme remarqua à la mine du garçon qu’il y avait un problème et ceci fut d’autant plus souligné par sa phrase bégayante. Un miroir, un miroir mais où ça ??? Elle scrutât les murs un à un, avant de remarquer enfin l’imposant miroir au tour ouvragé. Elle s’en approcha donc d’un pas décidé après tout rien de terrible ne pouvait rendre la mine d’une personne ainsi. Edoli fut assez près du miroir pour se voir apparaître, une grimace se dessina sur son visage. Avez t-elle rater son sort préalablement jeté pour sécher ses cheveux ?? Nan c’était impossible, elle ne le ratait jamais c’était un des unique sort qu’elle avait pris soin d’apprendre des cours " Etre un sorcière sachant être parfaitement irréprochable en public ". Si c’était Ron ceci aurait puis expliquer l’expression de son visage, Edoli ne pouvant pas admettre un erreur de sa part fini par dire.

"-Waouh !! c’est du beau boulo mais la prochaine fois essaie avec du vert. C’est plus agréable à porter que du rose bonbon."

Edoli ne voulait pas faire fuir son interlocuteur avec des cris, elle avait besoin de lui et puis ce n’était pas tellement terrible et peut être même pas sa faute. La jeune femme se mit alors à réfléchir au sortilège qui pourrait lui rendre ses cheveux bruns.

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

Ce fut avec un soulagement proche de la délivrance qu'il constata le peu d'importance qu'accordait la jeune fille au sort, provoqué par la maladresse de Ron. Ses oreilles avaient prises une teinte rouge ce qui, chez lui, était toujours un signe d'alerte, mais qui aujourd'hui était plus prompte à une gêne qu'à autre chose. Ce qui étonna d'autant plus le sorcier fut sans doute le sourire approbateur qu'eut l'élève en observant ses cheveux meurtris - - . Loin de la colère qu'il aurait de suite lu sur le visage d'Hermione, il trouva un air enjoué, à cent kilomètres des reproches. Au fur et à mesure que les mots s'échappaient de ses lèvres, les soupçons du rouge et or se confirmait. Elle n'était pas de Poudlard, de toute évidence, voire pas d'Angleterre. L'emplacement des salles communes étaient ignoré de tous, mis à part les élèves de la-dîtes maison et les professeurs. Bien sûr, tout le monde se faisait une petite idée. Celle des Gryffondor était au septième étage, derrière un portrait,celle des Serpentard derrière un mur des cachots, au dessous même du Lac , celle des Poufsouffle aux sous-sols, derrière une nature morte, et celle des Serdaigle dans une tour. Le seul problème, c'était que l'on n'y rentrait pas comme dans un moulin. ll nécéssitait d'avoir un mot de passe pour certaines maisons, la réponse à une énigme pour les autres ... Avec des Serpentard fouineurs et un Neville amnésique qui perdaient ses mots de passe, recensés sur un bout de parchemin, tout le monde aurait vite pu entrer chez les Gryffondor si la grosse dame ne regardait pas les écussons. Ron, le concernant, n'avait jamais été dans aucune des salles, sauf la sienne forcément. L'envie ne manquait pas, mais ce n'était pas aisé et, de toute façon, il serait obligatoirement reconnu par quelqu'un, échec et maths. Revenant au sujet principal, il répondit, d'une voix encombrée :

- " Serdaigle ? Elle est dans une tour, tu y accèdes par le couloir de divination je crois ... Je n'en suis pas certain. Tu devrais demander à une autre Serdaigle. "

Au début de l'année dernière, il n'aurait pas cru que cette même fille puisse être à Serdaigle. " Les esprits parmi les plus sagaces, les plus sages " disait le Choixpeau. Pourtant, une aura de folie douce hantait l'horizon de l'élève, si bien que l'écusson jaune et noir lui aurait été comme un gant. Mais en connaissant Luna Lovegood, qu'il trouvait complètement dingue, il avait du renié ses préjugés sur les porteurs du badge bleu. Même un malade mental aurait pu être là-bas ... Tiens, le tonnerre ? Hé non ... Le bruit semblait venir d'ici, là, juste à coté de lui. A coups de magnifique déduction, il parvint à conclure que l'estomac de la brune-rose ne grondait qu'à cause d'une faim expansive. Tout se confirma losqu'elle lui demanda de la renseigner concernant les cuisines. Ah, au moins un lieu qu'elle connaissait ! Savait-elle seulement que des elfes en maisons y travaillaient ? Elle verrait bien ... Bien que cela n'eut pas l'air de la gêner, il était tout de même navré pour l'affreuse couleur rose qui recouvrait la moitié de sa chevelure.

- " Argh, t'as connu la famine toi ! Les cuisines ? Tu descends cet escalier là ... Et tu continue tout droit. Tu vas trouver un tableau représentant une poire. Tu la chatouille et elle te laisse passer. Là, c'est les cuisines. Des elfes y travaillent, tu leur demande ce que tu veux, ils le feront. N'évoque pas leur condition de vie .. Tu dois savoir qu'ils n'aiment pas qu'on les prennent en pitié ... "

Reprenant en considération les dégâts causés, il ne pu se résoudre à partir maintenant. Il fallait que tout redevienne comme avant. Mais lui et les sortilèges ... Pas nouveau, ce n'est qu'un long ennui.

- " Tu connais un sortilèges pour tes cheveux ? J'ai une amie qui pourrait t'aider mais je ne sais pas où elle est ... "

Allusion évidente à consonnance Hermionienne. Sans étonnant, il entra en contact avec un parchemin en fouillant ses poches. Dessus, de nombreuses tâches d'encres et, étrangement, un sortilège. Récurvite. Pourquoi l'avait-il écrit là ? Il apparaissait là, maintenant, sans rien avoir demander. Il n'essayerait pas d'appliquer ce sort lui même, si c'était encore pire, c'était plus raisonnable de rester loin ...

Edoli se scrutait toujours dans le miroir, elle faisait l’air de rien devant son interlocuteur mais si elle l’avait connu mieux ou si elle n’avait pas été nouvelle celui-ci aurait goûté au foudre de la brunette enfin dans l’instant présent de la mi brune mi rose. Le couloir de divination ?? A Beaubâton les filles lui avaient longuement parlaient de ce cours, la plupart le trouvait fabuleux, oui l’école française échapper au don de voyance la directrice trouvant inconvenant pour un Dame de se livrait à de tel sornette. De l’extérieur du château la demoiselle avait remarqué de nombreuses tours, la quelles seraient la bonne ? Elle trouverait bien quelqu’un pour lui indiquer le chemin avec plus de détails…Le rouquin fut surpris par le grognement du ventre de la jeune fille et grand soulagement de Edoli il lui expliqua le chemin à suivre pour se rentre en cuisine. La jeune femme se perdit de long instant dans l’imagination des bons petits plats que lui cuisineraient les elfes de maisons. Hum hum des lasagnes, du confit de canard, une tourte aux poissons, de la purée, une charlotte au chocolat, un banana split et j’en passe…

-Merci pour tes conseils je pense que je trouverais ma salle commune, dit elle avec peut de conviction, La famine ?? Euh….j’ai surtout eu un long voyage.

Edoli laissa échapper un léger rire, mais très vite son reflet des plus critique le fit disparaître. Mais pourquoi avait-elle séchée les cours l’année passé ?? Elle aurait du savoir quoi faire, mais se sentit légèrement impuissante, elle baissa la tête et fixa ses souliers. La fatigue avait de mauvais effets sur la Serdaigle, il lui arrivait d’ailleurs toujours des choses improbables dans ces cas là. Quelque seconde après l’égarement de ses yeux sur ses chaussures la jeune femme se ressaisit, son cerveau se mit en action à la recherche d’un sortilège pouvant la sortir de son état burlesque. Se fut alors un long et pénible travail mais elle arriva à la conclusion.

-Je pense mais c’est légèrement tordu, dit elle accompagné d’une grimace, un Récurvite t’en pense quoi ???

La bleu et argent consulta le Gryffondor sans vraiment attendre de réponse donc elle agit immédiatement et lança le sortilège en direction de ses cheveux devenu rose. La jeune femme ressentit alors une impression étrange, son regard se posa alors sur le miroir du hall. Le résultat fut celui attendu mais ses cheveux en avait pris un sacrée coup et avait perdu les jolies petites bouclettes ainsi que le brillant que leur donné le shampoing utilisé par la française.

HJ: Tu t'es trompé !!! en 2ème année Ron changé en pantin de Drago est entré dans la salle commune des Serpy

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

L'engouement incertain manifesté par la Serdaigle laissait de marbre un Ron prit de cours. Sa vivacité d'esprit était discutable, certes, mais il avait eut dix bonnes minutes pour réfléchir. Manifestement, sans grands résultats. Les expressions de son visage demeuraient les mêmes, neutres depuis le premier mot qu'il avait échangé avec l'étrangère. Il voyait les mêmes visages depuis cinq années consécutives, et jamais une rencontre n'avait été si .. Normale. Il pouvait dire qu'il en était perplexe. Choqué par une singularité si flagrande entre deux êtres inconnus étaient un réel chambardement. Il avait l'habitude d'avoir au minimum une ou deux anecdotes, lorsqu'il parlait à quelqu'un, son petit système à lui pour combler les blancs. Malheureusement, ce n'était pas le cas présentement. Il fut bien forcé de se remuer les méninges, pour trouver quelque chose à dire. Rien de pire que de rester debout, planté comme un balai ensorcelé, immobile et silencieux. La personnalité du jeune homme n'était pas bien mystérieuse, il n'avait rien de spécial à livrer sur lui et, de toute façon, la conversation n'était pas forcément orienté sur leurs caractéristiques respectifs. Pendant tout ce temps où il avait tergiversé sur les précédents sujets, il était resté là, niais, écoutant d'une oreille ce que lui disait la française. Il tentait d'élaborer peu à peu une phrase digne d'une réponse, qui se voulait bien longue à venir. Lorsqu'enfin il la termina, ce fut ce moment-là que choisit la jeune fille pour reprendre la parole. Il abandonna donc ses recherches rhétoriques et affina ses tympans afin de mieux saisir ce que lui racontait la sorcière. Apparemment troublée par l'état de ses cheveux, elle avait eut la même idée que Ron. Un Récurvite. Sans avoir le temps d'exposer son avis, il l'observa, saisissant sa baguette et s'appliquant le sort sans attendre de réponse. L'état n'était pas vraiment génial. Ebouriffés, d'une forme d'ensemble assez surprenante, la chevelure de la française lui rappelait l'Hermione de première année. Sans mentir, il ne regrettait pas du tout qu'elle ait changé. Un sortilège récurant, fait pour un usage ménager ne pouvait pas faire mieux ...

- " Je crois que c'est pire qu'avant. Tu vas devoir te livrer à une dizaine de shampooing avant qu'ils ne redeviennent ... Normaux. "

S'il l'avait voulu, ses mots auraient put être beaucoup plus tranchants, en effet l'inspiration lui revenait. Des tas de vannes étaient en libre service concernant ce genre de cas, et on pouvait dire que question blague, il n'était pas en manque, étant le frère de Fred et George. Une soudaine nostalgie saisit Ron, le replongeant dans des souvenirs sinueux où se mêlaient rires enfantins et valises dévalant les escaliers. C'était lui, ce petit garçon aux cheveux de feu, sautant les marches avec une rapidité surprenante, poursuivit par les malles lourdes des jumeaux, morts de rires, contrôlant leurs engins de malheur grâce à des cordes tendues. Puis ... Plus rien. Le visage au teint pâle de la Serdaigle, à nouveau, puis les bras pendant inexpressifs de Ron. Sur un ton qui se voulait celui de la conversation, il tenta d'en savoir un peu plus sur la nouvelle venue.

- " Tu viens d'où, pour avoir fais un long voyage ? Ils ne donnaient pas à manger dans le train ! Dans le Poudlard Express, il y a toujours quelque chose à grignoter ... Encore heureux, sinon je n'y retournerais pas. "

C'était strictement vrai. Un estomac sur patte comme lui ne pouvait pas supporter une privation de nourriture supérieure à une demie-journée. Le trajet été long, sans réelles animations. Même si il était en bonne compagnie, ces heures à bords du train étaient plus agréables avec quelques Patacitrouilles dans la bouche. Spontanément, il avait cru évident l'arrivée au château de la bleue et bronze via le train, comment, sinon ? En balai ? Comme si, c'était une fille ! Ses préjugés sur les filles et le Quidditch demeuraient inchangés, même s'il savait que l'équipe de Gryffondor était elle-même composée de personnalité féminine. Enfin, étant donné qu'elles étaient presque les seules, il les comptait comme des exceptions. Il ne voyait aucun autre moyen de transport. Les délégations de Beauxbatons et Durmstrang avait leurs propres locomotions, mais c'était exceptionnel ... Enfin, il le pensait. Quant à sa déclaration concernant son non-retour à Poudlard si absence de nourriture il y avait, c'était une manière disons ... Radicale de traiter les choses. Bien sûr que même sans dragées ou autre friandises il retournerait au château. C'était impossible, ne pas revenir ? Jamais. Mais il serait sans doute de moins bonne humeur, voilà tout ... Il corrigea rapidement cette faute d'égarement, bien qu'il ne soit pas complètement perfectionniste ...

- " Enfin non ... Je resterais, mais disons que ce serait moins supportable. Surtout que la route est vraiment très longue ... "

Se plaindre, toujours se plaindre, même dans les plus petites occasions ... Que voulez-vous, c'est Ron.

La remarque du jeune homme irrita quelque peu la Serdaigle, elle lui lança un regard des plus réprobateur. Il ne se connaissait pas et le Gryffondor lui faisait de telles remarques ?? La française avait beau être de nature excentrique l’air de ce nouveau lieu ne la rendait pas des plus agréable. Elle détestait cette tension, ce malaise dégageant de leur conversation. Mais que lui dire, que faire, le rouquin n’avait pas l’air des plus sociable ni des plus joyeux. Son arrivé à Poudlard n’avait pas été celle espéré. La main de Edoli s’approcha alors de sa bouche et elle ne réussit pas à s’empêcher de se mordiller les ongles, ceci était signe de grand malaise chez la française et après être resté là pendant quelques secondes sans rien dire, rien faire, la bleu et argent se lança dans une réponse à la phrase manquant de tac de son interlocuteur.

-Certes peut être mais le rose n’est pas ma couleur favorite, elle ajouta comme si elle avait besoin de justifier, Et puis mes cheveux son de nature docile.

Elle sourit, d’un sourire habituel mais qui redonna couleur à son visage, attrapant un élastique elle s’attacha les cheveux son air soigné reprit surface. Si Séverine avait été là la petite nouvelle aurait su quoi ajoutait, dire pour ne pas paraître pour une salle petite bourgeoise. Mais elle resta muette comme une carpe après tout que pouvait-elle ajouter à une personne si peu accueillante ??? Le jeune homme repris parole avec peu d’assurance, les yeux bleus de la jeune femme posèrent alors regard sur lui. Faisait-elle tellement peur à voir ?? Etait-elle aussi hautaine que Beaubâton le leur enseigné ??? Elle ne le voulait pas et ne pouvais le supporter !!!

Après les deux répliques du rouquin, le jeune femme se rassit sur l’escalier et toujours en le regardant lui répondit même si elle pensait que celui-ci ne porterait pas d’intérêt à sa réponse.

-Je n’ai pas pris le Poudlard Express. Mes parents et moi sommes partis trop tard de Beaubâton le voyage c’est donc fait en balai et surtout nous avons transplané. Ce n’est vraiment pas agréable de voyager aussi longtemps par le transplanage.

C’était la plus longue chose qu’elle venait de dire, ceci lui rendu d’ailleurs son assurance naturel. Elle resta quelque instant à se taire puis ne voulant pas supporter d’avantage de silence, réfléchit rapidement au chose qu’elle pourrait aborder avec l’inconnu et c’est ainsi qu’elle se rendit compte de son manque de politesse.

-En faite je m’appelle Edoli, excuse-moi si je t’ai surpris avec mes questions trop directes.

Son sourire restait apparent sur son visage et son teint rosé apparut, la jeune femme ne pouvait en faire plus, elle espérait ne pas faire fuir l’anglais.

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

Quand elle revint sur un sujet plus classique que ses cheveux - qui semblait être un débat bien risqué - il eut un sourire neutre. Il avait eut l'occasion de discuter avec des personnes assez susceptibles, ayant en horreur la critique de leur enveloppe personnelle. Il s'arrangeait pour éviter les eaux dangereuses, naviguant auprès des marais tranquilles, communs à la quasi-totalités des " embarcations de discussion " . Son manque de tact était légendaire, et il ne s'en voulait même plus de ses fautes tant il en faisait. Après tout, celle-ci n'était pas bien terrible . Un point lui fit reconsidérer son sens de la déduction : elle était bel et bien française ! Il n'avait pas pu se tromper ... Transplaner ? Il ne l'avait pas fait beaucoup de fois, juste une ou deux, lors des trajets à destination éloignée, trop pour y aller en volant. Cependant, elle évoquait les balais. Elle, voler ? Les yeux de Ron s'arrondirent. Peu de filles appréciaient se déplacer sur ces manches de bois, qui pourtant était bien utile. Il était complètement accro à cette sensation de liberté grandissante qui s'imposait en lui une fois en hauteur ... Enfin, c'était bien dommage qu'elle ne soit pas à Gryffondor : son habileté en vol semblait évidente. Enfin, pour l'instant, ils n'avaient besoin de rien, même pas de remplaçant. Toute l'équipe semblait assez unie, et le score des matches s'en faisaient ressentir.

- " Si tu le dis ... "

Que vouliez-vous qu'il réponde à une phrase pareille ? Les cheveux, hein, ce n'était pas son rayon. Il l'observa rejoindre les marches pour s'y asseoir, étant toujours en mesure d'entendre ce qu'elle racontait. Du mieux qu'il le pouvait, il fixait son attention sur ses mots, craignant d'en perdre le fil si une distraction extérieure venait le divertir. Enfin, lorsqu'elle en vint à se présenter, il haussa sans le vouloir un sourcil. Ce prénom là, il ne se rappelait pas l'avoir déjà entendu. Des questions trop directes ? Elles avaient surtout été un peu .. Mmh ... Peu communes ? Non, en fait c'était lui. Il avait tellement l'habitude des " bonjour, moi c'est J-C, et toi ? " qu'il commençait à s'en faire l'idée propre des présentations. Mais ça se discutait, comme tout d'ailleurs ... Et puis il avait déjà rencontrer des gens de manière encore plus étrange. Un jour, alors qu'il se baladait tranquillement dans un couloir, un minusucle élève qui appartenait apparemment à la maison de Poufsouffle lui avait soufflé " L'eau mouille ! ", en enchaînant avec son identité détaillée. C'était assez comique ... Il n'avait pas réussi à faire taire les moqueries de ses frères, hilares des mésaventures de leur cadet.

- " Oh non, ce n'est rien ... Je suis Ron, de Gryffondor. "

Si elle ne venait pas d'Angleterre, peut-être ignorait-elle que la plupart des élèves aux cheveux roux du château étaient des Weasley ... Ou pas. Ce n'était de toute façon pas une chose dont il devait avoir honte, après tout, la moitié des anglais avaient des cheveux semblables aux siens. Il revint soudain sur les balais, qu'il ne pouvait décidément pas laisser hors d'une conversation.

-"Waouh, tu sais voler ? Enfin sur un balai, évidemment ... Jusqu'à maintenant, je n'ai pas souvenir d'avoir entendu parler d'un homme-oiseau. "

Le manque d’intérêt que portait le jeune homme à la remarque de Edoli était considérable. Il n’avait pourtant par l’air de se désintéresser au problème qu’il avait causé. On aurait surtout dit qu’il ne trouvait pas les mots pour ne pas vexer la jeune femme. Elle observa le Gryffondor il avait l’air perplexe par sa présentation et elle fut heureuse quand enfin il se présenta. Ron, ça devait être Ron Weasley l’ami de Harry Potter, la Serdaigle sourit en coin se rappelant une anecdote à son sujet qui faisait la tour de son ancienne école Beaubâton. Celui-ci avait voulut inviter Fleur au bal de Noël. En temps normal et elle le sait très bien la mi-vélane aurait sympathisé avec lui mais avec la directrice sur le dos, sa camarade devait suivre les règles.

-Contente de te connaître.

Elle dit cela par pure réflexe son éducation la conditionné sur certaines choses. Le silence repris le dessus alors la jeune femme se perdit dans l’admiration du grand lustre. De nombreux cristaux le composaient, il était vraiment magnifique cela changé des tableaux qui trônaient sur les murs du hall. Enfin le rouge et or la sortie da sa rêverie, et elle apprécia grandement qu’il fasse la conversation. Voler, bien entendu pourquoi était-il étonné ?? Edoli adorait par-dessus tout la sensation d’être dans les airs. Sur son balai tout était différent, ses mouvements était plus rapide mieux coordonnée et elle semblait encore plus heureuse.La remarque de l’homme voulant décrocha un rire à la française, et elle sourit en répondant à Ronald.

-Oui les hommes oiseaux sont très rares par les temps qui courent. Bien entendu que je vole j’adore ça !! C’est vraiment génial comme sensation d’être dans les airs. Je me sens complètement libre.

Elle se tu, réfléchissant quelque chose la tracassé, alors elle regarda l’anglais et lui dit.

-Ici on oblige pas les filles à monter en amazone j’espère ??

Eh oui à l’école française les demoiselles souffraient à nouveau de ce règlement vielle école. Edoli n’avait jamais respecté cette règle ce qui lui avait value de nombreuses heures de colles.Mais le pire pour elle c’est qu’il n’y avait pas d’équipes de Quidditch.

Hj:dsl manque d'inspi et de temps pour répondre

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

L'air qui les entourait semblait ne pas changer, comme s'il stagnait autour d'eux pour percevoir leur moindre mot et aller le souffler au dehors, conter secrètement aux feuilles leurs exclamations, déposer discrètement des bribes de la conversation au ciel et garder le reste pour faire avancer les nuages. Si tel était son but, il se trouvait bien mal, dans de pareilles circonstances. Qu'aurait-il donc à aller rapporter d'un échange aussi stérile ? L'anglais avait toujours le mot pour plaisanter, le sujet le plus grave le laissant inventer une idiotie, mais il se trouvait qu'un manque de confiance en lui flagrant l'empêchait de vivre ses phases humoristiques avec n'importe qui. L'étrangère, qui d'ailleurs n'en était plus tellement une, l'attristait. Il ignorait cependant pourquoi. Son air aventurier ne désignait pas du tout la peine, sans doute s'en voulait-il d'être si renfermé ? Quelques jours plus tôt, il aurait été ravi de connaître une nouvelle personne dans l'enceinte du château, qui de plus lui semblait bien sympathique, mais les évènements s'étaient enchaînés si rapidement qu'il n'avait pas eut le temps de voir s'activer le rouage. Les révélations extirpées à Fred, le teint pâle qu'il devinait chaque matin en se regardant furtivement dans le miroir, les BUSES, à la fin de l'année... Seulement, ses problèmes ne devaient pas avoir une telle influence sur ses agissements. Devait-il vraiment s'abandonner aux tourments passagers que lui destinait Merlin ? La vie ne serait donc qu'un long tunnel percé où les colères d'un quelconque divin s'abattait ... Comme un cours ennuyeux, mais long, tellement long ... Argh ! Il sortit fort heureusement rapidement de sa spirale mélancolique, étant en commun accord avec lui-même que des pensées de ce genre devraient être désormais exclues de sa tête. Il ne manquait plus qu'il soit dépressif ! Avec tout ça, il n'avait toujours rien dit. La dénommée Edoli, qui, étant française, n'avait probablement pas passé son temps en Ecosse -terre réputée pluvieuse - devait se faire une drôle d'idée de l'endroit et de ses habitants. Peut-être pensait-elle que tous les élèves étaient comme Ron ... Elle devait la regretter, sa chère académie de Beauxbatons ! Mais l'aura joyeuse qui flottait autour d'elle laissait penser au rouge et or qu'elle n'irait pas si vite dans les à-priori. La maison à laquelle elle appartenait confirmait l'image qu'il avait d'elle : une fille sûrement plus réfléchie que la plupart de ses condisciples sorcières. Un cerveau de plus pour Poudlard ... Une question trottait dans la tête du gardien depuis quelques minutes. La France n'était pas si horrible que ça, pourquoi avait-elle choisis de poursuivre ses études ici ? Si c'était volontaire, et même si cela ne l'était pas, elle devrait s'armer de courage : même ceux qui étaient entrés ici en première année ne supportait plus Ombrage, alors comment ferait-elle ? Son arrivée récente serait un bon point, avec de la chance. Enseignait-on aussi les DCFM, dans l'académie d'Olympe Maxime ? Si tel était le cas, alors elle aurait un minimum de connaissance dans ce domaine. C'était souhaitable pour elle, parce qu'avec l'envoyée du ministère en professeur, elle n'apprendrait pas grand chose. C'était pourquoi ils avaient formés l'A.D. Il tressaillit en repensant à la dernière séance : quand Seamus avait fait semblant de voir Ombrage arriver ... Il l'aurait étranglé si Harry n'avait pas été là. S'ils étaient découverts ... Un renvoi, purement et simplement! Mais il était bien trop tard, ils ne pouvaient plus arrêter, pas maintenant que même les sorciers aux dons très bien cachés jusqu'alors commençaient à faire des progrès. La salle sur demande été, de toute façon, l'endroit le plus sûr du château. Il lui fallait avouer que l'angoisse guettait le moindre de ses pas, quand il allait aux réunions, voir surgir Drago Malefoy au détour d'un couloir ... Lui ! Celui qui lui causait tout autant de problème qu'Ombrage, voire plus ! Celui qui tentait d'attirer Hermione de son côté ... Espérait-il en faire une mangemort ? Il ne voulait pas l'avouer, mais c'était bien parti. Et si - il haussa les sourcils en pensant cela - elle avait raison ? S'il avait vraiment changé ? Etait-ce plausible ?

D'un coup d'un seul, une image lui traversa l'esprit. Il poussait la porte de la salle sur demande et y trouvait tous les membres en train de s'entrainer et, plus loin, Malefoy, exécutant un quelconque sortilège. Elle ne ferait quand même pas ça ?! Devenait-elle assez dingue ? Elle leur en parlerait, au minimum, ce n'était tout simplement pas imaginable. C'était un fainéant ... Avec toute la bonne volonté du monde, elle ne trainerait pas le Serpentard là-bas, de toute façon, et heureusement ! S'ils se disputaient, il n'hésiterait pas à tous les vendre, alors Malefoy, dehors ! Ses pensées retournant auprès de la Serdaigle, il esquissa un sourire en entendant ce qu'elle pensait des balais. La sincérité perçait chacun des mots qui s'échappaient de ses lèvres, et ils n'étaient pas négligeables. En reconsidérant tout, il s'agissait d'éloge aux balais ! Et cela valait bien tous les silences du monde ! Selle sur l'hipogriffe, elle continuait de parler de vol ! Voler en amazone ? Quelle idée saugrenue ! Les filles qui volaient été bien trop rares pour qu'ont les oblige à se tenir de telle ou telle manière ! Les seules personnes qu'ils connaissaient, capables de voler en amazone durant un match était Charlie et Harry. Lui avait essayé ... Une seule fois. Il n'avait que 7 ans et était malhabile. Forcément, il n'en résulta rien d'autre qu'une jolie bosse sur le front, vraiment génial !

- " Tu plaisantes ?! Ici, tu peux voler comme tu veux ! Même les pieds pendus au manche, mais je ne te le conseille pas ... A Beauxbatons, vous devez vous tenir d'une certaine manière ?! Quelle horreur ! J'imagine que le Quidditch ne devait plus être si agréable que ça ... Il y avait un terrain là-bas, au moins ? Et toi, tu sais voler depuis longtemps ?"

Les questions fusaient dès lors qu'il s'agissait de Quidditch ou de vol. Lui-même n'étant pas particulièrement doué, mais considérablement attiré par ce sport, il était ouvert à toutes les informations qui concernait ce sujet. Les matches de Poudlard étaient toujours très palpitants, d'autant plus lorsqu'il s'agissait de Serpentard contre Gryffondor. Les verts et argents n'étaient pas très doués ... Pour le plus grand bonheur des Gryffondor ! Ron avait le poste de gardien, mais il était aussi efficace que s'il n'y avait pas de gardien du tout. Sa vision était pourtant très nette, seulement les techniques employées par les équipes adverses pour détruire le peu de confiance qu'il avait en lui marchaient à tous les coups. Il songeait même, depuis peu, à démissionner de ce poste qu'il avait obtenu sans raison. Il aimait jouer, mais si son équipe perdait par sa faute, ça ne servait à rien de rester. L'étudiante qui était devant lui était sans doute bien plus douée que lui ... Grand bien lui fasse.

- " Au fait ... J'espère ne pas être trop indiscret, mais pourquoi tu es venue ici, à Poudlard ? Tu as été renvoyée de Beauxbatons? Ou peut-être que tu préférait l'Ecosse, ou ... "

Ou alors était-elle pourchassée par les mangemorts, forcée de traverser l'Europe de long en large ... Quelle imagination. Un déménagement classique, pour retrouver des racines, sans l'ombre d'un doute. Le passé aidait à comprendre le présent, cette information lui en apprendrait peut-être plus sur la jeune fille ...

{ pas grave Very Happy

/ M'en veut pas pour la magnifique syntaxe Razz

}

Edoli en détournant quelque instant son regard de Ron remarqua que les tableaux les entourant c’était rempli de différents personnages. C’est ainsi qu’une femme en robe de chambre se retrouva au milieu de Londres et qu’un magistrat entrain de nager dans un lac. Les tableaux n’étaient certes pas très beaux mais cela était remarquable, Edoli n’avait vu que des photos sous ce genre d’enchantement. Poudlard était vraiment un magnifique château, la jeune femme comprenait pourquoi les autres élèves de Beaubâton l’avaient tellement tari d’éloge. La Serdaigle fut estomaquée par la question du jeune homme, faire de Quidditch à Beaubâton ?? Elle qui avait tellement souffert de cette règle, pensée que le monde entier savait que le plaisir de ce sport était soustrait au jeune fille de l’académie française. Les heures de colles que lui avait coûté la pratique illégale de ce sport dans le parc du château était impressionnantes. C’est bien grâce à sa passion pour le Quidditch que la française avait battu le record de colle, se n’était pas vraiment glorieux mais Edoli en était fier. Elle était contente d’apprendre grâce au Gryffondor que le vole dans toutes ses formes était permis, car voler était son idéal être sur un balai était même agréable pour elle (oui, oui un manche à balai accommode bon nombres de sorciers).

-Non, nous n’avions pas de terrain, la pratique du Quidditch était même interdite. Je te dis pas l’horreur, pire que dans une prison.

Dit-elle en souriant. Depuis quand savait-elle voler ?? Très bonne question depuis toujours, à vrai dire elle ne se souvenait pas à mémoire d’homme de ne pas savoir voler. Sa grand mère avait du lui apprendre en même temps que marchait, même peut être car elle était plus à droite sur un balai qu’à terre.

-Oui je dirais même depuis très longtemps. Je ne me rappelle pas ne pas avoir su voler un jour…

Elle ne savait pourquoi mais peu à peu il lui semblait qu’il faisait de plus en plus chaud dans le vaste Hall de l’école, et que même la pluie cessait car l’eau ne battait plus les fenêtres. Voyant que le sport sur balai lui avait valu des réponses, la jeune femme décida de continuer dans cette optique.

-Tu fais parti du l’équipe de ta maison ??

Les matchs qui allaient très vite avoir lieu enthousiasmé Edoli. Elle avait été choisie comme gardienne de son équipe. Ce poste lui convenait à la perfection, l’été elle l’occupait le plus claire de son temps quand elle jouait avec ses amis. Le terrain devait être vraiment impressionnant, pas autant que celui de la coupe du monde mais vêtu des couleurs de chaque maisons il devait avoir plus d’histoire à raconter.
Son changement d’école revient vite sur le tapis. Elle en avait changé par la volonté de ses parents soit disant pour être plus proche d’eux, vu qu’ils déménageaient ici pour raisons professionnel. Mais Edoli pensait que ses parents lui mentaient. Ils lui avaient dit que le Ministère anglais avait besoin d’eux pour protéger la population de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, mais cela était impossible vu que le gouvernement avait la conviction que les Seigneur des ténèbres n’était pas de retour. La jeune femme elle croyait à son retour, elle ne savait pas pourquoi rien ne le prouvait, mais pourtant les choses semblaient vraiment changer.

-Non je n’ai pas était renvoyé Olympe tenait trop à moi, elle rie, J’ai juste déménagé parce que mais parents ont été mutés en Grande Bretagne.

hj: oulala j'ai été très très longue à répondre =S

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

Quoi ! Le Quidditch, interdit ! N'importe quoi, là-bas ! Ils ne faisaient pas de sport, là-bas ? Il n'avait jamais entendu parler d'une école où la pratique du Quidditch était interdite. A Durmstrang, on disait qu'elle était presque obligatoire. Mais interdite, il n'en avait jamais rien sû ! Les français, de sacrés phénomènes ! Sans doute volaient-ils sur ces horribles bêtes qui trainaient leur vaisseau lors du tournoi des trois sorciers ... Des chevaux gigantesques, alcooliques en plus de tout ça ! Alors que les balais étaient bien dociles, réagissant au moindre murmure ... Vraiment, il n'y avait que des avantages dans ces engins. Le sien n'était pas bien robuste, ni très rapide, mais il lui avait permis de s'entraîner durant de nombreuses années. Entraînement qui, d'ailleurs, n'avait pas eut beaucoup d'utilité. Sans se mentir, il tombait d'accord avec lui-même pour dire qu'il n'était pas un joueur très habile, pour l'instant. Lui aussi se trouvait dans l'équipe de sa maison, au poste de gardien, ou plutôt de " gruyére " comme disait Fred et George. Il n'était pas bien compliqué marquer contre Gryffondor ces derniers temps. En plus d'être proie à une malchance persistante les jours de match, il avait un trac énorme et la destabilisation facile. Il suffisait d'un mot moqueur échappé des tribunes - la plupart du temps vertes et argent - pour qu'il perde toute sa confiance en lui. Et là, il finissait obligatoirement le match perdant.

Il avait souvent souffert de son manque d'assurance, étant, en plus, le seul de la famille à avoir cette caractéristique. Enfin, même s'il n'était pas spécialement doué, il allait sans dire que privé de vol, il ne tiendrait pas longtemps. Un frisson lui parcourut le dos en pensant qu'Ombrage pourrait très bien interdire le vol, elle aussi ... Cette vieille folle jouflue ... Complètement dingue ! Ne pas utiliser sa baguette en cours de DCFM, ne pas faire ceci, ne pas faire cela ... Ne plus être heureux, en bref ! Si la défenses contre les forces du mal avait longtemps été la matière favorite des jeunes élèves de Poudlard, ce n'était pas pour rien. Il n'y avait pas beaucoup de théorie, donc pas de livre à lire, et en plus, on pouvait utiliser sa baguette. Les sortilèges aussi proposaient ces atouts, l'étude en plus. Il était décidement ravi de constater que la sorcière s'intéréssait autant voire plus que lui au Quidditch. Au moins, ce sujet comblait les blancs qui avaient, aujourd'hui, le don de s'incruster.

- " J'préfère même pas imaginer ... J'imagine que vous n'aviez pas de cours de vol ? Ou alors sur ces trucs affreux ... Vos genres de chevaux maigres, là, qui boivent du whisky ... "

Ecoutant patiemment la jeune fille, il esquissa un sourire en l'entendant parler de la directrice de Beauxbatons. Automatiquement, il avait pensé qu'elle irait à merveille avec Hagrid, dès qu'il l'avait vu sortir du carosse. Elle le dépassait d'une bonne tête, mais la complicité qu'ils avaient entretenus valait bien toutes les différences physiques. Cette femme à l'air dure lui parut moins antipathique en entendant la Serdaigle mentionner l'attachement que lui portait son ancienne directrice. N'empêche, elle avait interdit le Quidditch ... Ah, l'Ecosse, ses looongs terrains utiles pour les matches ... Hum. Ses parents avaient donc étés mutés ? Ron en déduit qu'ils étaient soit médicomages, soit aurors. Aucunes autres professions ne manquaient d'ouvriers, ici. Le ministère ne semblait pourtant pas avoir cru au retour de Vous Savez Qui . C'en était d'autant plus étonnant qu'il ait demandé deux aurors en plus, m'enfin. La question de la sorcière lui revenant, il s'empressa d'y répondre.

- " Ouais, depuis cette année seulement. Je suis gardien. Et toi ? En tous cas, je suis surpris de voir que tu aimes le Quidditch depuis longtemps. La plupart des joueuses n'aiment ce sport que depuis leur première ou deuxième année ... "

En observant son interlocutrice, il pû nettement distinguer l'intérêt qu'elle portait aux tableaux disposés sur les murs, de travers, pour nombre d'entre eux. Un ou deux étaient vides - comme ils l'étaient depuis quatre ans et demi - et les autres représentaient des sorciers en train de regarder frétiller des poissons, ou des sorcières chantonnant d'une voix nasillarde en mélangeant la mixture reposant dans leur chaudron. Tout de même, si un jour ces tableaux disparaissaient, le château semblerait bien vide ... Un sourire aux lèvres, il posa à son tour une question.

- " Je parie qu'il n'y en avait pas, des comme ça, à Beauxbatons. Même si la moitié d'entre-eux sont un peu dingues et prêt à t'agresser - verbalement - à chaque angle de couloir, je dois dire qu'ils mettent un peu de joie ici, surtout en ce moment, avec Ombrage ... "

Un couloir s'étendait loin derrière la bleue et bronze où, flottant lentement, le baron Sanglant détaillait avec une attention étrange le sol. Ron ne l'avait jamais vu par ici. Normalement, ce fantôme là était sensé rester dans les cachots, où alors dans les tours, mais jamais dans les étages. Il se plaisait à agiter ses chaînes, comme les spectre malfaisants des moldus. Curieux, il demanda encore une chose à la jeune fille.

- " Ah ... Et, il y en avait, des fantômes, dans ton école ? "

Il n'en était pas certain. L'air des françaises venues l'année dernière face à Nick Quasi Sans Tête laissait penser qu'elles n'en avaient jamais vu. Mais peut-être était-ce dû à la tête qui ne tenait plus qu'à un fil sur le cou du sire ... Il l'ignorait. Elle le lui dirait bien, de toute façon.

Le rouquin semblait désespéré par l’inexistence de la pratique du Quidditch à l’académie française comme l’avait été la jeune femme 5 an plutôt. Elle avait cru mourir quand elle avait apprit que durant l’année scolaire elle ne pourrait pas jouer à ce sport, surtout que depuis qu’elle en avait connaissance, c’est-à-dire depuis l’age de 4 ans, elle en été complètement folle. Sa grand-mère découvrant sa passion lui lisait d’ailleurs tous les soirs un livre historique sur le quidditch, la bleu et argent le possédait toujours et le chérissait. Elle l’avait pratiqué la première fois 2 années après cette merveilleuse découverte et le poste de gardienne lui avait ouvert les bras. Quand le Ronald fut allusion aux chevaux de Madame Maxime Edoli fut parcouru d’un frisson. Ses animaux la dégoûté, ils étaient hideux et n’avaient aucune utilité !!! Car un balai était bien plus agréable. Monter ses bêtes jamais de la vie, leur directrice y tenait comme à la prunelle de ses yeux et de toute façon la Serdaigle aurait refusé.

-Si nous avions des cours de vol s’ils peuvent porter ce nom. Nous devions monter en amazone et exécuter des exercices ridicules comme boire du thé.

Edoli se rappelait de son premier cours de vol comme s’il avait eu lieu la veille. Elle était montée à califourchon sur son balai et très vite se trouvait perché haut dans le ciel, le professeur lui avait ordonné de descendre et lui expliqua pendant une demi-heure que les femmes n’avait pas à se tenir ainsi. A Beaubâton les jeunes femmes devaient devenir l’élite des bonnes manières mais heureusement pour la jeune femme malgré l’éducation de sa grand-mère et de son ancienne école son caractère avait réussi à garder le dessus. Ses pensées revernirent vite au sport sur balai par une question de l’anglais. Elle avait été sélectionné dans son équipe et en était très fier.

-Je suis aussi gardienne de mon équipe, dit elle en souriant, Oui je vois elle on commençais à l’aimer quand elle on remarquait que cela leur permettait d’avoir une excuse pour encourager les garçons pratiquant ce sport.

Après cela elle ne savait que ajouter, un nouveaux silence s’installa leur sujet de conversation arrivait-il à son terme ? Oh non pas le Quidditch , ce sport passionnant ne pouvait admettre les silences. La jeune femme ne voulait pas stopper la conversation en si bon chemin et ajouta.

-J’ai connu ce sport tôt car près de chez moi il y avait une équipe et j’allais souvent la voir jouer. Et sinon tu pratiques le Quidditch depuis longtemps en dehors d’une équipe ??

Un cri qui devait être un chant s’échappa des tableaux, Edoli se retourna et fixa la toile d’où provenait le bruit atroce. Serait-il impoli de demander au personnage de se taire ?? La jeune femme comprenait pourquoi il n’avait pas de tels tableaux à Beaubâton , Olympe devait trouver ça indécent. La bleu et argent s’empressa de répondre au Gryffondor.

-Non, on n’aurait jamais tolérait un chant pareil dans mon ancienne école. Mais qui est Ombrage ??

Edoli se sentait ridicule par sa question, la personne semblait pourtant très bien connu par tous et par toutes, mais l’école lui était inconnu et pour l’instant elle ne distingué surtout qu’une par de folie dans cette école. Ce dernier point la ravissait, cela lui changerait de la discipline. Une masse blanche la traversa et une impression bizarre parcouru les corps de la jeune femme. Qu’es-ce qui lui avait ainsi passé dessus ?? Elle ne compris pas jusqu'à la question du Weasley.

-Des Fantômes non. Et c’est bien la première fois que j’en vois un. C’est courant en Grande Bretagne ??

Elle fixait le fantôme ne comprenant pas vraiment se que faisait dans l’enceinte de l’école ce spectre. Y avait-il d’autres fantômes ?? Elle espérait le découvrir rapidement cette académie l’enchanté vraiment.

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