Soirée au coin du feu...

C'était une soirée d'hiver tout a fait ordinaire dans la vie des élèves de Poudlard. Il était tard et la neige tombait doucement et silencieusement derrière la fenêtre qu'observait la jeune Gryffondor assise dans un gros fauteuil moëlleux près de la cheminée dans laquelle un magnifique feux.

L'étudiante qui se trouvait dans le fauteuil était la dernière des élèves de Gryffondors encore présente dans la salle commune des rouges et ors. Elle dormait paisiblement et une énrome bouquin jonchait le sol à côté du fauteuil. Cette étudiante n'était autre que Jessy Bridger.

La demoiselle s'était endormie alors qu'elle étudiait un livre de défence contre les forces du mal afin de préparer un devoir pour son prochain cours. Etant en 5ème année, Jessy avait énormément de travail afin de préparer ses BUSES. Sans parler du faite qu'elle avait une tonne de devoirs à faire et de livres à étudier. Sans oublier son entrainement physique qu'elle s'imposait quotidiennement afin de respecter les attentes de son père.

En bref, la jeune fille était épuisé après plusieurs semaines à se rythme et elle s'était endormie sur son fauteuil. Elle avait la tête penché sur son épaule droite, ses paupières étaient closes et sa poitrine se levait doucement en rythme avec sa respiration douce et tranquille. Le visage de la Gryffondor était paisible et serein. Elle semblait si tranquille qu'on ne pouvait pas imaginer les images qui traversaient son esprit et hantaient ses rêves...

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

Le vent lui écorcha le visage une derniére fois, et il referma la fenêtre. Coquecigrue était parti et il n'avait plus aucune raison de rester le visage dehors. Il se frotta les mains et fit quelques pas en direction de son lit, plongeant au dessous pour y prendre sa valise. Il voulait y prendre un Chocogrenouille, juste un dernier. En effet, il s'en gavait depuis dix bonne minutes avant que son minuscule hibou vienne le déranger. Il débarasser l'aliment de son emballage et le mangea, sans aucune cérémonie. La carte qui était à l'intérieur était celle de Bathilda Tourdesac, c'est à dire la trente deuxiéme qu'il avait d'elle. Après Dumbledore, c'était celle que l'on trouvait le plus facilement. Ron avait entamé la collection de ces cartes à huit ans environ, et n'avait pas cessé, étant donné qu'il consommait au moins un kilo de ces choses tous les jours. Hermione désaprouvait totalement ce systéme de carte, pensant que ce n'était qu'un moyen de faire acheter les chocogrenouilles en grande quantité. Ce n'était pas faux, mais cette vérité laissait le Gryffondor totalement indifférent.

Après s'être convenablement rassasié - oui, il avait décidé de faire un siége dans le dortoir - il sortit dans la salle commune. Un feu ronflait allègrement dans la cheminée, son crépitement accompagné par la mélodie lente du souffle apaisé d'une jeune sorcière. Il ne l'avait pas vu tout de suite, mais à la vue de son fauteuil préféré encombré par quelqu'un, il n'avait put l'ignorer. S'avançant dans sa direction, il la réveilla sans pincettes et admira son travail.

- " Hum,hum ... Je suis vraiment désolé de te déranger, mais j'ai un gros probléme. Tu es assise sur mon fauteuil FAVORI ! Par conséquent, aurais-tu la délicatesse de reprendre ta sieste dans le siége voisin ? "

Il attrapa le livre appartenant apparemment à la jeune fille et le déposa brusquement sur la table la plus proche, attendant qu'on lui rende sa place. Certes, c'était très désagréable d'être réveiller de la maniére suivante, mais elle n'avait qu'à pas s'asseoir ici ! Près des escaliers menant au dortoir des filles, il pouvait apercevoir une revue avec en premiére page ... Un balai ! Il partit la ramasser et plongea le nez dedans, commençant à s'impatienter sérieusement. C'est tout juste si elle ouvrait les yeux ! Un Aguamenti lui demangeait la main ... Mais ce serait trop, beaucoup trop pour une simple place. Il s'assit en face d'elle en attendant, espérant plus que tout qu'elle lui rende son cher et tendre fauteuil.

Jessy faisait un horrible cauchemar, mais rien ne se voyait sur son visage. Elle semblait sereine et tranquille. Peut être que si les images qui hantaient son rêve se reflétaient dans l'expression de son visage, le jeune homme qui osait réveiller la jeune Gryffondor, ne s'y seraient pas aventuré. En effet, il ignorait totalement quelle tempête allait s'abattre sur sa tête dès qu'elle aurait ouvert les yeux et émerger de son sommeil. Jessy n'était jamais très agréable au réveil, mais lorsqu'elle faisait un cauchemard et dans l'était de fatique où elle était, c'était vraiment du suicide que d'oser la réveiller!

Donc le rouquin ne savait pas dans quelle galère il venait d'entrer! Jessy ouvrit doucement un oeil, puis l'autre, en ronchonnant d'abord puis elle entendit le livre tomber sur la table. Cela lui fit faire un bon et l'adolescente se mit tout bonne à hurler:

"Non mais ca va pas la tête! Tu te prend pour qui pour oser réveiller les gens de cette manière! Tout ca pourquoi hein? Un fauteuil!"

Tout en hurlant, la rouge et or reconnue Ron Weasley, qui n'était autre que son préfet. Cependant ceci ne l'empêcha pas de continuer à hurler:

"Parceque tu porte cet insigne de préfet que tu te crois tout permis! Non, mais franchement tu va pas croire que je vais me plier à tes exigeances mon p'tit père! Tu sais pas à qui tu t'adresse là!"

Le regard de Jessy semblait enflammé, sans parler du reflet des flammes du feu de cheminée qu'on pouvait distinguer dans le regard de la jeune fille. Franchement on aurait pu la croire enragé. Elle était prête à mordre.

"Désolé pour toi, mais va falloir que tu attende que je sois partie si tu veux t'asseoir dans se fauteuil."

déclara-t-elle froidement et en se renfrognant. Elle s'enfonça dans le fauteuil après avoir attrapé son livre et replongea dans sa lecture. Si Ron voulait s'installer dans se fauteuil, il allait devoir présenter de plates excuses à la gryffondor qui n'était pas sur de les accepter. Le rouquin allait devoir argumenter et faire preuve d'une certaine diplomatie si il voulait s'asseoir ici. Si le jeune homme s'y était prit autrement, il aurait eut sa place sans problème, mais là... Jessy n'était vraiment pas d'humeur.

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

La réaction de la Gryffondor ne se fit pas attendre. En un tournemain, elle s'était levée et avait commencé à hurler d'une telle maniére qu'elle lui rappelait vaguement Mrs Weasley. Il n'avait pas l'habitude de se faire rabrouer aussi énergiquement et vacilla sous l'intensité des cris. Elle aurait pu être la chanteuse des Bizzar's Sisters ! Cela amusa Ron au début, mais ses oreilles commençaient à bourdonner, et c'était assez désagréable x) Aussi, il se leva et prit des mains de sa condisciple son livre, dans lequel elle voulait se plonger. Mais il savait qu'une fois totalement immergée dans l'ouvrage, elle ne serait plus receptive aux attentes du rouge et or. Et son fauteuil, il le voulait ! Coûte que coûte, il aurait ce siège un jour ou l'autre ! Lorgnant d'un air peu charitable la nerveuse, il intervint.

- " On en serait pas là si tu ne t'étais pas assise là ! " lacha-t-il.

Il ne se disputait que rarement avec des étrangers, et surtout pas des filles. A ce moment-là, il n'avait envie que d'une chose : retourner dans le dortoir des garçons en ne prêtant pas attention à cette stupide altercation. Mais son orgueil était puissant, et parvint à lutter contre la fainéantise de Ron. Il n'irait pas là-bas tant qu'il n'aurait pas eut le dernier mot. Et quelque chose disait à Ron qu'avec cette personne, la bataille s'avérerait longue.

Tant mieux, il n'avait rien à faire. Ce n'était pas tant le principe du fauteuil, trop puérile me dirait vous. Non, il s'agissait d'une habitude personnelle du meilleur ami du Survivant. Il aimait les provocations, et ça l'amusait toujours d'être confronté à une forte tête. Regardant les différentes photos de la salle commune, il remarqua que la jeune fille ne daignait pas bouger. Ah là là, une vraie Serpentard de tête. Des flammèches semblaient encore habitées ses iris, luisantes par le feu ronchonnant dans l'âtre.

Frottant l'extremité de ses ongles sur la table vernie, il se demandait quoi faire pour retrouver sa place tant aimée. Le son que produisait l'impact ongle - table était très désagréable, mais heureusement pour lui, il n'y était pas sensible. C'est Ginny que ce frottement énervait souvent. Sachant que des similarités existaient la plupart du temps concernant ces réactions là, il continua sans s'en lasser.

- " Pas la peine de t'emporter comme ça, il n'y a pas mangemort au ministère !Mon dieu, viendrais-je de tomber sur la petite soeur du Garde-Chasse ? En aggressant aussi sauvagement les gens, on pourrait croire ! "

Cette petite allusion à Hagrid le fit sourire intérieurement, sachant qu'il y avait peu de chance pour qu'il tombe juste. Il était lui-même de très mauvaise humeur au réveil, et pouvait comprendre l'attitude de la rouge et or. Mais le côté compréhensif de Ronald s'effaçait vite ! Aussi, quelques minutes plus tard, il renchérit ...

- " Bon, aller, depêche-toi, comme ça tu pourras aller te coucher ... Je te signal qu'ici, c'est fait pour travailler, pas pour dormir ! " ajouta Ron, à peine sur la défensive.

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