La tour frappée par la foudre .. Hermionienne ( pv Hermione )

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

Une soirée paisible. Un feu ronflant dans l'âtre supérieur, des buches grinçants, ruminant sur leur triste sorts, les flammes consumant un peu plus ces bouts de bois morts, laissant la cendre se déposer où elle le pouvait ... Ce spectacle envoûtant attirait sur lui toute l'attention, la pièce l'entourant faisant bien pâle figure à côté du brasier flamboyant. Reflétant une vanité extrême, les crépitements irréguliers s'échappant de la cheminée résonnaient aux oreilles qui se voulait pourtant hermétique au son d'un élève. Il était assis un peu plus loin, son visage fin caché par des cheveux, comme un paravent devant sa mine concentrée. Le coude sur la table, il tenait à la main une plume avec laquelle il s'efforçait d'écrire sur un bout de parchemin usé, lui faisant face comme à un ennemi. Ses yeux étaient bien ouverts, guettant la moindre faute dans les paragraphes, en quête perpétuelle d'une expression qui lui vaudrait un Optimal. C'était sur un devoir de Métamorphose qu'il se tuait. Il n'était pas parvenu à chasser de sa tête l'air déçu de sa directrice lorsqu'elle dut se résoudre à lui rendre un travail où un T était griffonné. Cette note, encore, ne l'avait pas tellement surprise. Il n'avait pas travaillé, ni même ouvert un livre depuis le jour où elle avait parlé du contrôle. Forcément, il ne pouvait qu'échouer. Sans grandes déceptions, encore une fois. Mais c'était vraiment la déception de Minerva McGonagall qui l'avait alerté. Voir tant de mépris était la pire chose au monde. Voilà pourquoi ce soir, alors que le garde-chasse ronflait sûrement et que les centaures brûlaient leur mauve douce, lui, Ronald Weasley, s'acharnait sur un devoir. Il ne devait se laisser distraire par rien, c'était cela le plus difficile. Du moins, ça l'était quand, une heure plus tôt, la salle commune était encore bondée de monde et que Fred et George s'amusaient à faire éclater des des bulles de Savonson dans partout autour d'eux. Ces choses, récemment inventées, s'utilisaient assez facilement. Il suffisait de prendre un de ces savons, le frotter avec de l'eau comme pour se laver les mains et ... De souffler dessus pour voir apparaître des bulles énormes qui voleront partout. Seulement, quand elles éclatent, un bruit strident ou rauque s'échappe d'elles, selon la hauteur à laquelle elles se trouvaient. Essayez de vous imaginer en train de faire vos devoirs en pareille condition : impossible !

De plus, Ron était à la vérité bien peu studieux, ce qui ne facilitait pas son taux de concentration. Quand, enfin, les jumeaux étaient partis se coucher et qu'il s'était cru seul, le fils cadet des Weasley avait dû faire silence sur un nouveau gêneur : Neville. Là aussi, il s'agissait de sonorité. Son horrible plante, le mimbulus mimbletonia, avait beaucoup grandit depuis la première fois qu'il l'avait vu, dans le train, et ne cessait de chanter une étrange mélopée dès qu'on la touchait. Un véritable capharnaüm. Aux alentours de dix heures, le Gryffondor joufflu était parti se coucher, adressant un signe d'encouragement au rouquin. Toujours attablé, ce dernier se pensait réellement concentré. Cependant, quand il entendit les bruits de pas d'une personne se raprocher, il détourna la tête si vite de la copie qu'on aurait pû soupçonner qu'il feigne de travailler. On lui trouva toutes les excuses du monde, surtout en voyant un peu mieux, à la lueur d'une lampe, le visage de la nouvelle arrivante. C'était Hermione. Elle n'était pas si pâle que la dernière fois qu'il l'avait vue, la veille, donc. La journée avait été chargée, et il était certain de ne pas l'avoir aperçue, même en coup de vent, concernant ce jour-ci. Il cru sourire, mais toute motivation concernant cet acte se vola en fumée dès qu'il se rappela les paroles de son frère, Fred. Hermione et Malefoy ... Il avait prit une sacrée claque. Elle n'en demeurait pas moins sa meilleure amie, avec Harry, mais c'était tout de même un sacré choc. Lui, la personne qu'ils haïssaient plus que tout au château - excepté Rogue peut-être. La colère ne lui vint cependant pas. Trop occupé, sans doute. Ses iris claires toujours fixées sur elle, c'est sans bouger d'un pouce qu'il l'observait.

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Espèce d’idiot abrutissant de crétin de Fred Weasley! Je le déteste! Il m’avait promit! Il m’avait assuré qu’il n’en parlerait pas! Je lui ferais avaler son espèce de savon! Je le hais! C’est pire que ça! Comment il a pu ainsi me trahir, il se disait mon ami! Il n’a vraiment pas réfléchi. Il voulait peut-être ma mort! Car maintenant tout le monde était au courant et ça ne serais tarder avant que Lucius l’apprenne aussi. Voila pourquoi Drago m’évitait depuis presque 2 semaines. Il me fuyait comme la peste « pour me garder en vie ». J’en voulais vraiment beaucoup à Fred mais pas autant qu’à Ron. Des rumeur circulait au sujet que mon « meilleur ami » aurait été vu avec une Serpentard et surpris à discuter d’un plan pour me séparer du seul gars que j’aimais et qui m’aimais vraiment… ça m’insultait de voir que je ne pouvais pas compter sur personne ici. Même Ginny refusait de me parler! Je ne comprenais pas le monde. Cette folie des sang-pur, des préjugés envers les races, les histoires d’infériorités, tout ça me rendait complètement folle. C’est vrai ces quoi la différance! Parfois j’aurais simplement envi de hurler et de m’enfuir le plus loin possible de Poudlard, du monde de la magie, loin de mes amis, loin des mangemorts. Juste être chez mes parents avec Drago. Comme dans le temps de Noël quand il est venu passé les vacances. Mes parents l’adorent, et puis, on serait enfin tranquille. Du moins, je l’espérais.

J’ai dévalé les escaliers à une vitesse moyenne croyant être seule. Mais non! Ça aurait été bien trop beau après tout. Je suis arrivé dans la salle commune des Gryffondor et j’ai immédiatement croisé le regard de mon « meilleur ami ». J’ai automatiquement dévié le regard pour faire comme si il n’existait pas mais je sentais très bien le poids de son regard peser sur moi. Je me suis retourné et je dis d’une voix que je ne voulais pas si glaciale qu’elle n’en avait l’air :

-Quoi? Qu’est-ce qu’il y a?

Je ne voulais pas lui laisser le temps de me répondre et je partis m’assoir près du feu en silence. Je boudais et je lui en voulais… et ça, je voulais vraiment qu’il le sache! J’en avais marre de toujours faire la gentille petite Granger qui pardonne tout! Mes « amis » avait franchis une limite à ne pas dépasser.

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

Il pensait en effet que la colère ne viendrait pas ... Mais elle parvint à franchir le seuil de ses pensées. Il essayait d'effacer ce qui dressait entre lui et Hermione une barrière infranchissable, construite peu à peu par ce que Ron considérait comme de la trahison, un coup bas. Lui, il avait des raisons d'être en colère. C'était la deuxième fois qu'elle s'en allait vagabonder on ne savait où, pactiser avec l'ennemi ... Il y avait eut Krum, tout d'abord, qui n'était finalement pas si épouvantable que l'autre ... Drago ... Rien que son prénom lui donnait envie de vomir. Un être aussi minable, aussi piteux, aussi mesquin que lui ... Comment pouvait-elle ? Comme osait-elle ? Les maintes tentatives qu'il avait faites pour les faire renvoyer tous les trois, les insultes qu'il leur avait lancés, les dénonciations ... Et elle oubliait tout ! Elle bannissait ses amis pour vivre son amourette avec cet idiot qui ne l'aimait pas, c'était évident ! Quand Fred lui avait raconté tout ça, il s'était senti profondément mal, mais rien ne l'avait autant anéanti que sa toute dernière phrase, qu'il avait placée sur un ton désolé, presque celui des condoléances. Cette fameuse suite de mots où il avait déclaré que, sans hésitation, elle choisirait le Serpentard aux Gryffondor qui l'avait toujours soutenu. Ceux qui avaient toujours été là pour elle, qui n'auraient jamais songé une seconde à la laisser tomber ... Et voilà qu'elle s'en allait, refusant d'une main désinteressée l'amitié qu'on lui apportait. Tout à coup, la regarder lui devint impossible. Il lui aurait hurlé toutes les insultes du monde, et ça n'arrangerais rien. Harry et lui avaient toutes les raisons du monde de lui en vouloir, mais elle ? A qui donc pourrait-elle faire la tête ? Personne ne l'avait trahie, elle ! Ron n'aurait jamais songé à jeter l'ombre d'un regard à Pansy Parkinson, alors pourquoi, par Merlin, jetait-elle son dévolu sur lui !!! Un philtre d'amour peut-être ? Mais elle n'aurait pas plongée tête baissée ... C'était plus profond que ça, obligatoirement, la sorcière n'était pas assez naïve pour boire quelque chose proposé par celui qui, jadis, était son ennemi. Le fait qu'elle semble d'une humeur toute aussi noire que la sienne l'insupportait. Il n'avait jamais été capable de faire le premier pas vers une réconciliation et pensait bien son amitié avec Hermione Granger terminée, elle avait été bien trop loin. Il regrettait leur rencontre à bord du Poudlard Express, 4 ans plus tôt, alors qu'ils n'étaient que des enfants ... Et pourtant, le coeur du Gryffondor restait attaché à cette fillette aux cheveux ébouriffés, qui à l'époque ne savait pas encore ...

- " Qu'elle trahirait ses amis. "

Il avait pensé à haute voix sans même s'en rendre compte. Tant mieux, sinon le silence aurait duré encore longtemps. Les yeux habituellement si calmes de Ron lançaient à présent des éclairs, et ce à cause d'elle. Elle hanterait sans doute sa tête pendant une semaine, ou deux. Puis Harry essaierait de les réconcilier, lui qui pardonnait si vite. Mais il n'y arriverait pas. Cette fois-ci, Ron ne céderait pas. Hors de question. Cette espèce de sale vendue ... Et elle prétendait être en colère !

- " C'est n'importe quoi. Tu n'as jamais sû assumer, là encore tu inverses les rôles. "

Sa voix s'espérait calme et sereine, mais une pointe de nervosité grandissante y subsistait. Hermione était la seule fautive, c'était simplement parce qu'elle ne voulait pas admettre qu'elle les avait tout bonnement trahis qu'elle s'efforçait de bouder, elle aussi.

- " Mais c'est toi ... C'est toi qui t'amuses à sortir avec le pire débile de Poudlard. "

Terminées ... Oui, ces années de solidarité et de complicité s'envolaient en fumée à cause d'un simple garçon avec qui elle ne ferait même pas la moitié de l'année ... Il leur souhaitait toute la haine du monde ... Cette même hainte qui bouillonait dans ses entrailles, s'écoulait dans son sang et dirigeait ses faits et gestes ...

- " Il aurait bien aimé nous voir MOURIR, TOUS LES TROIS ! ET SON PERE A LA COUPE DU MONDE DE QUIDDITCH, HEIN ? "

Sachant qu'il risquait d'éveiller pas mal de monde, il se tut pour étouffer sa voix et s'approcha un peu plus du fauteuil où était assise Hermione.

- " Tu sais quoi, Hermione ? Je te croyais intelligente, mais je me suis trompé. Tu es une idiote. Malefoy ... - il fit une moue dégoutée - Lui ... Tu devrais avoir honte ... "Mon choix est déjà fait", disais-tu, c'est ça ? Hé bien, vas-y. Promis, on ne viendra pas t'embêter dans ton image du couple parfait. On ne t'en voudras pas d'oublier tes amis, tu sais, ceux qui t'ont sauvés la vie alors que Malefoy se réjouissait de la mort qu'il supposait être tienne ?"

Il retourna en direction de la table et arracha un bout de papier à son parchemin. Il y écrivit le nom de la traitresse et s'élança en direction de l'âtre qui ronflait paisiblement et jeta le morceau taché d'encre au beau milieu des flammes.

- " Voilà. Dans les règles de l'art. Tu es tranquille, maintenant. En ce qui me concerne, ne vient plus JAMAIS m'adresser la parole. On se reverra sans doute un jour, quand tu seras en train de suivre ton gentil mari mangemort et que tu l'encourageras pendant un duel mortel. Tant que Drago adoré restera vivant, rien de bien dramatique, hein ? Tu passeras le bonjour à beau-papa mangemort surtout ... Allez brulez en Enfer, la traitresse et le crétin. "

Sur ces derniers mots du monologue qu'il avait démarré, il rejoint à nouveau son coin d'étude et s'y remit, sans grande conviction. Il était bien trop enervé pour écrire quoi que ce soit. S'il avait sû ...

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Les mots de son ami la blessaient comme des millions de poignard qui me transperçait en même temps. Je n’ai pas voulu leur dire mais je n’aurai pas le choix sentant la douleur et la colère me dominer à cette instant elle se leva et se posa devant Ron :

-Tu sais quoi, mes yeux se brouillaient de larmes, Je m’en fiche! De toute façon je vais mourir alors tu seras bien débarrasser de ta sale traitre d’ancienne meilleure amie! Car de toute façon on s’en fiche nous de la sang-de-bourbe pas vrai? On s’en fiche qu’elle soit au courant qu’elle va mourir dans un avenir plus rapprocher qu’elle le croit à cause de la grande gueule de Fred? Hum? ON S’EN MOQUE BIEN! L’important ces qu’aucune traitre ne puisse être amie avec vous! Parce que personne ne peux envisager que Drago ait changé un tant soit peu! On s’en fou pas vrai Ron! Au diable Granger elle est amoureuse de Malefoy! On s’en fou aussi qu’il ne veuille pas être comme Lucius! Après tout le plus important c’est ce que les autres vont penser! Voila pourquoi j’ai rien dit… Je n’en reviens pas! Si tu veux à ce point me voir disparaitre de ta vie… ton rêve sera exaucer le jour ou Lucius débarquera pour me tuer afin que son précieux sang demeure intacte! APRÈS TOUT QU’EST-CE QU’ON EN A À FOUTRE DU BONHEUR DE GRANGER! C’EST UNE SANG IMPUR, UNE TRAITRE, UNE IDIOTE!...

J’ai poussé Ron qui était toujours devant moi pour partir dans un coin reculer de la pièce. J’ai essuyé toute les larmes qui coulaient et je me suis retourné lançant un regard meurtrier à Ron et j’avançai vers lui pour dire :

-Si tu étais un si bon ami… tu accepterais Drago comme il est… c'est-à-dire… différant de Lucius! Il ne veut pas être un mangemort! Il n’a pas le choix et aucune autre défense. Je lui ai dis que si il voulait il pourrait ce rallier à notre cause! J’ai vraiment été une idiote de croire que vous seriez moins péjoratif! J’ai vraiment cru un instant… que les valeurs que nous défendons… que le pardon existait encore! Oui il a essayé de nous nuire longtemps! Mais il a changé Ronald! Il a vécu l’enfer pendant les vacances d’été… et quand il est venu chez moi… pour Noël il était tellement… adorable! Il a été tellement merveilleux avec mes parents! Il n’est vraiment plus le même Ron’… plus du tout…

Je me suis encore reculer et je me suis assise sur un fauteuil non loin de moi. J’ai fixé le jeune rouquin d’un air mauvais même si mes larmes coulaient délicatement de mes yeux. J’ai baissé la tête pour la relever d’un coup sec pour dire :

-Et quels beaux amis vous faites! Avec des amis dans votre genre… comment j’ai bien pu être assez idiote pour faire confiance à Fred… je me serais bien douter qu’il ne pourrait jamais garder mon secret bien longtemps! J’en ai marre de toujours me retrouver au centre de conflit! Des ultimatums… Je l’aime, Ron! Je n’y peux rien c’est comme ça! Je n’ai rien pu faire contre ça! C’est lui, c’est tout! Quand tu tomberas amoureux tu verras bien assez vite que tu ne peux rien faire contre ça! Aucun sort, aucune potion, incantations… aucun bouquin ne peu faire quoi que ce soit contre ça! C’est tout! ET si… si vous ne pouvez pas accepter l’homme que j’aime… et bien je partirais… c’est ce que vous voulez, ce que tout le monde veux il parait! Soit!

Je me suis levée encore une fois pour prendre un morceau de parchemin et écrire la liste de mes amis pour la montrer à Ron. Je me suis ensuite posté devant la cheminé pour faire comme mon ami précédemment.

-Après ça, tu n’auras plus aucun compte à me rendre. Ni toi, ni personne! Ce sera comme si je n’existais pas! Comme si on ne c’était jamais croiser!...

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

Ses paroles n'étaient pas plus celles d'Hermione que celle d'un être aussi érudit qu'elle. On la sentait dominée par les pleurs qui la secouaient, ses traits cachés par l'obscurité mal tombée des recoins où elle se cachait. Et si ... L'idée qu'elle puisse vraiment aimer Malefoy lui effleura l'esprit. Sans qu'il n'ai recours à rien. Faudrait-il réellement qu'il l'admette, où d'autre portes s'offraient à lui ? L'oublier totalement lui aurait plu, mais à un point inimaginable. A peine se disait-il cela qu'une épée invisible lui transperçait le cou pour en ressortir aussi sec. Sa gorge était nouée par une révélation sinueuse qu'il devait finalement inclure dans les pires moments de sa vie. Il aurait bien préféré la jeter au feu ... Aussi maudite que fut cette pièce, les fantômes des rires passés revenaient quelques secondes à droite et à gauche à l'instant même flotter dans son esprit, tenter de lui faire comprendre que peut-être, il allait commettre une énorme erreur. Et alors ? Tout le monde en faisait. Certes, celle-ci serait bien inchangeable une fois passée ... Mais tant pis. Sa mentalité rancunière ne s'estomperait donc jamais ? A en juger par la situation présente, le moment n'était pas prompt aux remises en question. C'était pourtant un flou général où ces questions se mêlaient à un tas d'autre, enfonçant le noble propriétaire de ces lieux troubles dans une quête d'argument disproportionnée. Il agravait tout, prenait au premier degrés la moindre de ses paroles et s'arranger pour leur donner un autre sens en moins de temps qu'il ne le fallait pour chercher des raisons valables à cette haine nouvelle. Il en avait, seulement elles étaient toujours les mêmes ... Il ne supportait pas Malefoy, et la réciprocité était immuable. Il avait changé ? Pour le vérifier, il aurait bien tenté de mettre Hermione au beau milieu d'une horde de Troll devant le Serpentard, pour voir s'il allait, comme elle semblait le croire, venir à son secour. Il n'appelerait même pas à l'aide ... Et ça ! Elle avait invité ce Sang Pur hautain dans une maison moldue .... L'amour passionel lui montait à la tête, par Merlin ! Adorable ... Ouais c'est ça, à envoyer deux-trois hiboux pour résumer les faits et gestes de la famille Granger à chaque instant ... Vécu l'Enfer ... Il n'avait qu'à pas avoir des parents enrôlés chez les mangemorts jusqu'au cou ! Il voulait changer, hein ? Mais sans doute abandonnerait-il cette idée si on lui disait qu'en renonçant au foyer familial, il fallait renoncer aussi à l'argent ... Comment une telle naïveté avait-elle pu gagner un esprit aussi sagace que celui de la sorcière en si peu de temps ! Voilà qu'elle en voulait à Fred ... Il était son frère, encore heureux qu'il lui ait dit ! Ron se serait senti trahi de toute part, si même son propre sang l'avait abandonné. Oh, la bonne nouvelle, elle allait mourir ... De la main de beau-papa Lucius, comme c'était étonnant ! Evidemment, il prenait ça au second degrés. Comme si ... Il aurait beau courir tous les risques, jamais Drago trouverait la main de Ron tendue vers lui. C'était un principe fondamental du rouge et or. Quand il verrait Crabbe et Goyle lui sauver la vie, là il y croirait. Et encore ... Une machination, voilà tout ! Il faisait semblant, habile comédien ... Sans doute était-il roué, de temps à autres.

- " Si tu évitais de traînasser avec un fils de mangemort, nous serions sans doute plus compréhensif ! Mourir ? Si vraiment tu crois être en danger, la balle est dans ton camp ! Ne fréquente plus Malefoy et tu seras libre ... "

La sang-de-bourbe ... Il avait une sainte horreur de cette expression. Entendre Hermione la prononçait comme si un jour il l'avait proféré contre elle le révoltait.

- " HEIN ??? Sang de bourbe ! Jamais je n'aurais ... Tu dis des bêtises plus grosses que ta trahison, tiens ! "

Sans accorder un regard de plus à son interlocutrice, il abandonna définitivement l'idée de retrouver rapidement les dortoirs. Le mal de tête qu'il trainait depuis dix jours semblait s'apaiser au cours d'une dispute ...

- " MAIS IL N'EST PAS DIFFERENT ! IL NE L'EST PAS ! Regarde-le ... Comme ses yeux guettent la moindre possibilité de nous faire perdre des points ! Et les charmants amis de son père qui essayent de tuer Harry dès qu'ils le croisent ! SYMPATHIQUE TES NOUVEAUX AMIS, N'EST-CE PAS ?! "

Il ne savait même plus si l'espoir qu'elle retrouve la raison l'habitait encore. Tout ce qu'il pouvait prétendre connaître, c'était l'avenir qu'ils avaient. Il visualisait déjà la scène, lui et Harry en train d'avancer dans la cour, tandis qu'Hermione glousserait de rire avec Drago et sa nouvelle amie, Pansy Parkinson.

- " Hé, comme tu te lances dans la nouveauté, tu veux pas devenir la préférée d'Ombrage non plus ? Comme ça tu seras peut-être sous-secrétaire d'Etat, comme Percy, à ta sortie de Poudlard ... "

Ses accusations concernant Fred résonnèrent à ses oreilles, devenues d'un rouge cramoisi depuis longtemps, déjà.

- " C'est mon frère, encore heureux qu'il m'ait prévenu ! On l'aurait sans doute mieux pris si on avait pas été informé là, en dernier, après que tout le château soit au courant ! Toi aussi, tu fais une amie géniale ! Tu prétendais nous faire confiance, alors qu'au final, j'apprend la nouvelle de qui ? De Fred, à qui tu parles à peine ! Et encore ... A la base, il a fallut user de bien d'artifice pour qu'il finisse par se trahir ! On voyait bien qu'il cherchait à répondre à nos questions par des réponses détournées. Alors pas la peine de lui en vouloir à lui aussi ! "

Elle jouait à quoi, au juste ? S'effondrer en larmes n'y pourrait rien. Lui-même ne sentait pas le vif lui montait au cerveau, il est bien utile de préciser qu'il n'avait jamais été très émotif. Seulement, les larmes de celle qu'il avait cru sa meilleure amie l'attristait plus que celle de n'importe qui d'autre ... Mais le visage long cerclé d'arrogance revenait à chaque fois, plus en plus insistant. Dès qu'une ombre de colère s'envolait, cette horrible tête revenait, encore et encore.

- " Il a vécut un calvaire pendant les vacances, tu dis ? Et nous, hein ? Mais nous, tu t'en fiches bien, le traître à son sang et l'orphelin, ça compte plus, si ? Pour les beaux yeux de ... - il n'émit qu'un bruit étranglé - tu OUBLIERAIS TOUT ! Hé bien soit, vas-y, et demande même à Dumbledore de changer de maison pendant que tu y es ! "

Des ultimatums ... Renierait-elle ces propos, entretenus à l'oreille du jumeau de George ?

- " Quels ultimatums ? Aucuns, il n'y a aucun choix à faire, tu l'as dis toi-même ! Selon tes propres mots : " Je suis désolée Fred, mais mon choix est simple... " Tu n'as plus à t'embarasser des contraignantes hésitations ! "

D'un coup d'un seul, il eut l'impression d'être vidé de tout le ressentiment qu'il éprouvait. Sa colère remuait toujours dans un coin de ses entrailles, mais il avait comme une intuition qui lui dicterait, une fois calmée, ce qu'il convenait de faire. Il inspira profondément et se cala contre un mur, le pied en appui. C'était vraisemblablement impensable ... Rien que d'imaginer .. Baaaaa ! Si on le lui avait dit, il aurait pris le dit messager pour un fou ... Au début des altercations, il aurait aimé plus que tout avoir Harry comme soutien, mais finalement le fait qu'il ne soit pas là l'arrangeait. Il n'aurait pas à expliquer tout en long, en large et en travers. Mais l'absence de celui qu'on se plaisait à appeler l'élu renforçait cette impression de confidence secrète que donnait la pièce si chaleureuse, qui aujourd'hui accueillait les pires hostilités.

- " Je ... Il te manipule. Il se joue de toi, j'en suis sûr et certain. Du jour au lendemain, comme ça, il se réveille et il se dit " Ah tiens, j'aime Hermione Granger en fait. Et puis, pour changer, je vais être gentil et arrêter de la traiter de sang de bourbe " . Tu y crois vraiment ? Je te savais légèrement utopiste, mais alors là, ça dépasse la fiction ! "

Soupirant une fois de plus sur le sort de la malheureuse, il songea aux fondateurs de Poudlard. Leur amitié avait sombrée à cause de Serpentard, qui avait tout fichu en l'air en tentant d'imposer ces saletés de sang pur partout. Cette histoire lui rappelait la leur ... Ce soir même avait lieu sa déstruction. Il fit une dernière conclusion avant de s'abandonner face à l'âtre, dans un fauteuil qu'il ne connaissait que trop bien pour y avoir dormi des heures, autrefois.

- " Et puis, fais ce que tu veux. Eum ... Ouais ... C'est pas agréable, hein, mais si tu préfères nous perdre plutôt que d'admettre l'hypothèse qu'il soit ... Lui, hé bien je pense que nous n'avons plus rien à nous dire. "

Assis, à ne rien faire, les répliques lui brûlaient les lèvres et il finit par leur céder.

- " COMPRENDS UN PEU ! On peut pas tout oublier, comme ça, d'un coup. Mais TOI ! Toi tu le mériterais ! Toi qui n'hésiterais pas à partir avec lui ... C''est dire le peu d'attachement que tu nous portes, Hermione ! "

Invité

Assez, assez, assez j’en ai ma claque. Ces disputes à cause de Drago… non mais c’est vrai! Qu’est-ce que je peux bien faire? C’est vrai je l’avoue, je pourrai toujours me séparer de Drago car de toute manière il me fuyait. Les larmes coulaient toujours de mes joues sans que je puisse les arrêter. J’aimerais tellement qu’Harry soit là au lieu de me confronter à Ronald. C’était un de mes meilleur ami même si je dis que je me fiche de le perdre… je sais très bien que je ne pourrais pas vivre sachant qu’ils sont loin de moi mais… si eux, pouvaient vivre sans moi… ça me brisais le cœur mais je ne pouvais pas choisir de laisser Drago… j’avais peur, oui j’étais morte de trouille! J’avais peur qu’ils aient tous raison, que je sois devenue à ce point idiote et aveugler par l’amour. J’ai d’ailleurs soupçonné longtemps que Malefoy ce jouait de moi mais je ne pouvais rien dire ou faire sans leur donné raison! J’AI MA FIERTÉ QUAND-MÊME! J’étais aussi sinon un peu moins fière que Ron mais que voulez-vous? Je suis une Gryffondor après tout! J’étais perdu… terrorisé, hésitante… en colère. Je détestais me sentir aussi mal et de ne pas savoir ou je vais… je suis Hermione Granger nom d’un chien! Je suis la fille la plus calculée de tout Poudlard! Mais avec Drago… ou du moins quand il s’agissait de lui… je … je perdais le fil des évènements. C’est comme si ma tête me laissait tombé à cet instant précis.

-JE NE PEUX PAS RONALD! C’est comme te demander de laisser tomber de Quidditch et tout ce qui s’y rapporte! Et puis, de toute façon… que je meurs ou non… qu’est-ce que ça peux te faire? Je ne comprends pas! C’est vrai… ce n’est pas comme si je me plaignais et me lamentais sur mon sort! Je suis consciente de mes actes et de mes décisions et jamais… jamais je ne pourrais vous faire sentir coupable avec ça… jamais je n’ai voulu que ça devienne comme ça! Si je ne t’en ai pas parlé, ni à toi ni aux autres, c’est justement pour éviter des histoires comme ça! Je ne vous en aurais parlé tôt ou tard… j’attendais le bon moment, c’est tout! Je n’ai jamais eu l’intention de vous le cacher éternellement! Vous auriez été les premiers au courant. On ne voulait simplement pas en parler au autres… du moins pour le moment… Dr… Drago avait peur que son… son père se serve de… enfin… tu t’en fou!

J’ai détourné le regard puis je l’entendis me crier dessus. J’ai donc dis d’une voix aussi forte que la sienne si ce n’étais pas un peu plus.

-QU’EST-CE QUE T’EN SAIS, HEIN? TU LUI PARLE, TOI, À DRAGO? NON MAIS ES-CE QUE TU TE SOUCIS JUSTE UN PEU DE MOI DANS TOUT ÇA! OUI J’AI ÉTÉ ÉGOÏSTE! OUI J’AI ÉTÉ UNE VRAIE IDIOTE! OUI JE SUIS NAIVE! OUI J’AIME UN SEPENTARD! J’EN AI ASSEZ! S’IL-TE-PLAIT! ÉCLAIRE-MOI! QU’EST-CE QUE ÇA TE FAIS À TOI? TU N’AURAS QU’À NE PAS TE TENIR AVEC MOI QUAND IL SERA LÀ! C’est tout… je ne te demande rien d’autre pourquoi tu vois ça comme une trahison? Je n’ai trahi personne si ce n’est que… moi! Pourquoi tu ne veux pas… tu ne veux pas mettre ta rancune de côtés… que ce soit que pour moi… je t’en supplie Ron!...

J’ai laissé tomber le masque de la méchanceté. Toute ma colère m’avait laissé pour l’instant mais là… je ne voulais pas me laisser aussi facilement avoir mais je ne savais pas quoi dire de plus… si il ne voulait rien entendre (ET DIEU SEUL SAIT QU’IL NE VEUT VRAIMENT RIEN ENTENDRE!) j’en avais marre de me prendre la tête avec mes amis, mon « petit ami », mes profs… j’étais fatiguer de tout ça.

-Je n’ai rien oublié… je reste toujours méfiante mais on a qu’une seule vie à vivre… alors pourquoi se priver?... je me suis dis que… de toute façon j’en profiterai le temps que ça dure… mais je savais que votre réaction face à cette… nouvelle… serait… tout sauf positive mais… je ne sais pas si… j’avais l’espoir qu’elle ne… qu’elle ne serait pas… aussi… excessive!

J’ai glissé sur le mur et je me suis replié contre moi. Les genoux ramenés sur ma poitrine et mes bras les entouraient. J’ai ensuite enfoui mon visage dans ceux-ci tentant du mieux possible d’étouffer les sanglots qui me secouait se faisant de plus en plus trembler. Je repensais à l'épisode de la salle sur demande. Les paroles de Drago me revenais constamment en tête... me donnant un peu plus de courage pour affronté mon meilleur ami. La voix du blondinet résonnait dans ma tête comme un écho: "Je t'aime Hermione... C'est... C'est... La première fois que ça m'arrive de... Ressentir ça pour quelqu'un... Je t'aime..."

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

La peine de son amie laissait peu à peu son manteau d'hermétisme tomber, lentement ... Lui qui n'avait manifesté aucune pitié au début de la dispute, il se rendait bien compte que chacune des larmes qui coulaient sur les joues pâles d'Hermione devenaient lourdes, un poids qui se retrouvait finalement sur le moral de Ron. Il n'était jamais agréable d'observer pleurer quelqu'un, mais encore moins lorsqu'on connaissait cet être ... Difficile, tellement difficile de jouer l'insensible. C'était pourtant l'un de ces nombreux accessoires que comportait sa panoplie du fier, de celui qui n'accordait à la tristesse qu'une moue méprisante. Son propre comportement l'écoeurait, lui donnait l'envie de revenir en arrière pour mieux appréhender ce soir là où il devrait trouver une Hermione à qui il vouait toute la haine du monde. Malheureusement, il n'avait pas de retourneur de temps, et même ces petits objets ne pourraient rien. Depuis qu'il le savait, il pensait qu'elle pensait simplement l'aimer en se trompant, que c'était à cause de la surprenante tournure qu'avait prise leur relation qu'elle s'imaginer finir sa vie avec lui ... C'était tout autre, en réalité. Ses propres paroles, pourtant, faisaient douter la Gryffondor, on le voyait à son air incertain. Ce qui lui avait fait le plus mal, ce n'était pas qu'elle ait ... Sympathisé avec Malefoy, c'était parce qu'elle avait hurlé haut et fort qu'elle renoncerait volontiers aux deux Gryffondor. Imaginez le coup dans son estime ...En regardant en direction de la rouge et or, il hésita. Lui demander pardon le tentait, mais sa fierté restait trop forte.

- " N'importe quoi, je ne m'en fou pas ! C'est juste ... Toi aussi, fais un effort ! On parle de Malefoy ! Enfin, je ne sais pas. Ton regard sur lui a changé, forcément, mais d'où nous le voyons, il est toujours pareil, et avoue que celui que tu dois appeler " l'ancien Drago " était bien infecte. "

Sans s'en rendre compte, il approcha peu à peu de l'endroit où elle se trouvait. Son ton n'était plus révolté, il essayait de ralentir sa voix, de calmer son air, pour ne plus faire planer la culpabilité sur l'étudiante, déjà ruisselante de larmes. Pour elle, il devrait bien se forcer à accepter le Serpentard. Il n'arriverait pas à tirer un trait sur elle. Harry non plus. Il lui expliquerait au plus vite ce dialogue, pour qu'à son tour il comprenne. Il faudrait bien redevenir réaliste. Eux ne changeraient rien, alors il faudrait se plier aux choix de la jeune fille. Peu lui importait, tant qu'elle restait leur amie. Comme elle le disait, il s'éloignerait lorsque l'imbécile viendrait, et aurait de toute façon le temps de lui parler ,dans la salle commune.

- " Ecoutes ! Tu t'imagines que c'est simple ?C'est sans doute la personne qu'on déteste le plus de tout Poudlard ! Si on fait ça pour toi, si on accepte de l'approcher ... T'attends pas à ce que nous fassions des miracles! "

Il serait bien difficile de percevoir Drago Malefoy sous un autre angle, peut-être même son point de vue ne changerait-il jamais, mais que ne ferait-il pas pour éviter la perte d'une amie. Elle, contre terre, les genoux repliés sur elle-même, et lui, à mi-distance de sa condisciple, stoïque. Soudainement, un éclair vif traversa son esprit. Poursuivre sa bataille était infondé. Il ne s'empêcherait pas de faire comprendre à Hermione son mécontentement, chaque jour, mais n'essayerait plus de la dissuader. Bien sûr, mécaniquement, quelques allusions mal venues s'infiltreraient peut-être dans leurs dialogues, mais au moins, il éviterait ce genre de scène. Avançant ses pieds jusqu'au bord du tapis où, quelques mètres plus loin, on devinait l'ombre d'Hermione, il s'assit, ce qui le laissa à un ou deux mètres de la sorcière, au même niveau. Devoir accepter ce Serpentard ne lui plaisait guère, le rebutait même, mais il le fallait. Juste l'apprécier assez pour ne pas lui sauter à la gorge. Pas question d'être complice ou meme d'échanger un rire avec lui, ah ça non. Elle ne pourrait pas se plaindre qu'il ne l'aimait pas, après ça ! C'était le pire extrême auquel elle pouvait le confronter !

- " Je crois que ... T'es décidée hein ? Tu changeras plus d'avis. S'il le faut ... Si c'est nécéssaire, pourquoi ne pas euh ... Accepter Malefoy ? Ne me demande pas non plus de lui parler ... Mais je ... Je te promets de .. D'essayer, au moins. "

Il voulut aussi tôt tout clarifié, dans l'espoir que ces paroles soient moins confuses que les précédentes. Quand il était en état de stress, il parlait rapidement et, par conséquent, doutait de ce qu'il voulait dire, craignant les labsus et les inversions de syllabes.

- " Je ne pourrais pas rester au château sans te parler, Harry non plus d'ailleurs. On en avait déjà parlé ... Enfin, tu vois, on est pas si mauvais que ça ... "

En restant à égale distance, il adressa un sourire navré à Hermione, qui changerait déjà pas mal de sa moue colérique, qui devait en devenir intolérable.

Invité

Je… je ne le croyais pas. Je ne pouvais pas imaginer ma vie sans mes deux meilleurs amis. Sans tout mes amis. Ce que j’ai dis à Fred je l’ai dit avec un peu de haine et sur un coup de tête. Je tenais beaucoup à mes amis et énormément à mon petit ami. Je savais qu’Harry pourrait me venir en aide et qu’il aurait compris mon point de vue et il m’aurait sans doute défendu mais seule contre Ronald. Ça m’effrayait un peu. Il s’approchait de moi alors que j’étais recroquevillé contre moi-même méditant sur chacune de mes paroles. J’étais peut-être gripper un peu trop vite dans les rideaux ce qui me faisait peur. Elle savait qu’elle leur en demandait beaucoup en leur demandant de piler sur leur orgueil pour sympathiser avec leur pire ennemi et mon ancien ennemi. J’étais peut-être un peu trop exigeante envers eux… trop égoïste de mon propre bonheur ignorant le leur et tout ce qui faisait d’eux Ronald Weasley et Harry James Potter.

-Je sais et je suis la première surprise de voir comment lui et moi… ça a… eum… évoluer. J’ai été… la première a ne pas y croire et j’étais comme toi. C’est Malefoy, c’est LE pire des Serpentard et Bla, Bla, Bla… je suis parfaitement consciente des comportements de ‘’l’ancien Malefoy’’.

J’ai baissé les yeux alors qu’il s’approchait de moi d’un pas plus lent. Il semblait ne pas vouloir me brusquer ou se brusquer lui-même. Cette idée du Ron’ insécure et mal l’aise me faisait légèrement sourire la bouche collé contre mes genoux. Ron me regardait et je sentais le poids de son regard mais je n’osais pas lever les yeux de peur de recroiser ses yeux remplis de déception. Elle ne savait plus quoi faire les larmes ne cessaient pas de couler mes joues en était maintenant complètement trempé. Finalement je me suis décidé de lever le regard pour regarder le jeune rouquin et je fus surprise de voir, qu’il était assis et que son regard c’était adoucis.

-Non, non Ron je n’imagine pas que c’est facile pour vous ni pour moi et encore moins pour Drago. Il s’en veut je te jure… mais… je sais que je vous demande un très grand sacréfice… même que je me trouve égoïste de vous faire de tels… chose. J’ai peur de… de ne plus rien contrôler… de… de… de finalement finir par… par tout perdre… je ne sais pas. Elle rit nerveusement, mais je n’ai tellement pas envi de vous perdre… ni toi, ni Harry, ni tout les autres mais… je ne veux pas me séparer de… de lui

J’ai ensuite rapporté mon regard sur mes genoux me sentant vraiment idiote de parler de ça… surtout avec Ron… il avait la mauvaise habitude d’avoir une tête aussi dure que la mienne. Je ne pouvais d’ailleurs pas lui en vouloir. J’ai entendis alors mon meilleur ami prendre la parole :

- " Je crois que ... T'es décidée hein ? Tu changeras plus d'avis. S'il le faut ... Si c'est nécéssaire, pourquoi ne pas euh ... Accepter Malefoy ? Ne me demande pas non plus de lui parler ... Mais je ... Je te promets de .. D'essayer, au moins. "

Je me suis levée et j’ai sauté dans les bras de mon meilleur ami. Un sourire illumina mon visage trempé de larmes. J’ai ensuite repris un peu sur moi pour ensuite me mette a genoux devant lui. Nous étions proches mais nous devions avoir une distance d’une règle et demie entre nous. J’ai ensuite commencé d’une voix joyeuse mais branlante. Une légère lueur illumina mes yeux noisette et je dis :

-C’est vrai? Tu… tu me… tu ferais ça… p… pour moi? Merci, merci Ron! Tu ne sais pas comment c’est important pour moi… je suis tellement heureuse de… de voir que… que je ne te perdrais pas, ni toi, ni Harry… ni… ni même Drago. Mais le plus important c’est que tu ne m’en veuille plus! Ou du moins, presque plus.

J’ai embrassé mon meilleur ami sur la joue pour le serrer une nouvelle fois dans mes bras. Je ne savais pas si ma joie serait contagieuse ou qu’elle lui ferait peur mais je le gardais quand-même dans mes bras. Une larme coula de mon œil gauche tellement ma joie était grande. J’ai répondu à son sourire par un bisou sur la joue et un sourire compréhensif. Appuyant ma tête sur l’épaule de Ron j’ai laissé échapper dans un souffle.

-Je t’adore Ron… tu le sais, Hein?

Préfet Gryffondor Nombre de messages : 1174 Date d'inscription : 25/12/2008

Sa propre promesse l'effraya. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête, bon dieu ! Pourquoi, pourquoi avait-il juré une chose pareille ? Il ne s'y tiendrait jamais, c'était tout bonnêment impossible ! Vis à vis de ces principes, c'était effarant. Il avait manqué une occasion de se taire ... La simple envie de voir cesser les pleurs d'Hermione avait-elle motivés les mots à s'évanouir dans le silence pesant qui se faisait de plus en plus dense ? Peu importe ... Il devrait cependant se tenir à ce qu'il avait dit, sans le vouloir. L'amertume le gagnerait dès qu'il croiserait les yeux froids du Serpentard, et ce sentiment ne le réusissait guère. Hermione le détesterait peut-être, s'il manqué à son engagement, et elle n'apprécierait pas du tout qu'il ait juré cela seulement pour lui rendre le sourire. Un Weasley et un Malefoy en train de discuter ? Autant dire Rogue et McGonagall mister et miss univers ! C'était inconcevable ... Même avec la meilleure volonté du monde, il n'y parviendrait pas. C'était un effort monstrueux que de supporter Malefoy plus d'une minute ! Merlin lui en voulait-il assez pour avoir destiné l'intelligence à la vanité ?Lui-même ne revenait pas de ce qu'il venait de dire. Faire une trêve avec Malefoy, jamais ! Son caractère buté serait déjà un obstacle, s'il voulait tenir sa promesse. Mais les soupçons étaient encore plus difficiles à surmonter. Il n'arrivait tout bonnement pas à croire qu'il puisse l'aimait réellement ... Elle l'aurait mérité plus que quiconque, mais il était trop ... Trop lui-même. Vicieux, lâche, traître ... Le fils de Lucius Malefoy ! Il aurait aimé qu'elle ait raison ... Ou peut-être pas. Peut-être se bornait-il à refouler la vérité, à bannir la moindre bonté de l'image qu'il avait de Malefoy, était-ce par crainte de ne plus avoir d'ennemi ? Devenait-il peu à peu aussi mauvais que le Serpentard ? Avoir des ennemis n'avait pourtant rien d'agréable, du moins pas autant que le fait d'avoir des amis. Maugréer sur le compte de son rival lui faisait passer le temps, mais il ne se complaisait pas le moins du monde dans cette rancune mutuelle. Mais elle durait depuis bien trop longtemps pour qu'il songe un instant à être sympathique avec lui. Il avait tant de fois été l'objet de ses persécutions qu'il avait tout associé. Le manque d'impartialité chez Rogue, les ricanements perpétuels de Pansy Parkinson, et ses mauvaises plaisanteries à lui, Drago. Lui et Hermione avait tant de différences ! Elle était la gentillesse incarnée, tandis qu'il se contentait de semer les disputes partout où il passait. Si sa méchanceté outrepassait l'excés de sympathie de la Gryffondor ? Si elle devenait aussi vile que lui ?

Quelle horreur ... Mais il lui fallait s'y résoudre, il avait juré. S'abstenir de le traiter de crétin serait bien trop difficile à faire, mais ne plus en vouloir à son amie irait bien vite. Tant qu'il ne la croisait pas main dans la main avec lui, ce qui risquerait bien d'arriver. Argh ! Quelques jours plus tôt, il avait rencontré une Serdaigle et, à ce moment là, une idée avait germée dans son esprit. S'il était vraiment devenu meilleur, serait-elle assez folle pour l'amener aux réunions de l'AD ? Il espérait se tromper. Harry ne l'accepterait pas. Faire l'impasse sur la récente relation d'Hermione et Drago, passe encore, mais de là à lui enseigner des sortilèges, il ne fallait pas trop en demander. Brillante élève comme elle l'était, elle serait bien en mesure de lui apprendre ce qu'elle voudrait.
Il ne l'avait pas remarqué, mais un sourire sincère s'était étiré sur son visage. Les pleurs d'Hermione avaient cessés. Tout cela au moment où il avait consenti à faire des efforts. Il sentait ses épaules se décharger d'un poids tel qu'il aurait juré sentir ses pieds quitter le sol. Il considérerait l'ampleur des paroles qu'il avait prononcer plus tard, bien plus tard ... La tristesse qui s'évaporait le comblait trop pour qu'il songe à ses nouvelles obligations. Elle ne pleurait plus, c'était ce qui comptait. Par sa faute, elle avait commencé ... Il s'en voulait d'avoir été si direct, si amer, au début, mais se retrancher dans les ressentiments ne l'aurait pas aidé. Savoir qu'il n'aurait pas à ignorer la jeune fille lorsqu'il la croiserait dans un couloir, qu'il ne devrait pas tirer une croix sur elle, qu'il resterait son ami l'enchantait. C'était comme si tout ce qui s'était déroulé été effacé. Lorsqu'il vit la Gryffondor se relever, il dû réprimer un pas en arrière, il préférait ne pas risquer un magnifique bleu, la sachant doté d'un bon coup de poing. Il eut bien raison de rester en place, car il ne fallut pas plus de quelques secondes à son amie pour lui sauter au cou. Confus, il bafouilla une réponse sans trop penser à ce qu'il disait.

- " Ouais ... Oublies pas, j'ai jamais dis que je deviendrais son ami ... "

Sentant le pouls d'Hermione ralentir, il jugea bon de désserer son étreinte : il ne lui avait pas encore tout pardonné, quand même ! Dire que quelques minutes plus tôt, il l'aurait volontiers passée par la fenêtre ... Il fallait dire qu'elle n'avait pas bien choisi son moment. Il avait eut une journée épouvantable. Trelawney, Rogue et un entraînement de Quidditch désastreux. Mais comparé à ce qu'elle lui avait annoncé, ce n'était rien. Il accueillit avec un air neutre l'annonce de la Gryffondor.

- " Hein ? Que ... Ouais ... Moi aussi ... "

L'épaule du sorcier sentit un poids s'affaisser sur elle, le crâne rempli de phrases grandiloquentes contenant le cerveau d'Hermione Granger. Il tapota maladroitement son dos et repensa soudainement à ses inquiétudes, concernant le groupe de défense. Il la chercha du regard puis, abandonnant, déclara :

- " Dis ... Je crois pas que t'en ai l'intention mais ... Tu ramènes pas ton " ami " à l'AD, hein ? Je pense pas qu'Harry ... Moi non plus, d'ailleurs ... Puis il s'en fiche de ses BUSES, non ? D'ailleurs, je t'ai pas beaucoup vu à la bibliothéque, ces temps-ci ... "

Cette observation le fit sourire. Il n'allait jamais à la bibliothéque, et Hermione le savait pertinnement. C'était plutôt pour changer de sujet qu'il s'était lancé sur le terrain périlleux des études et des révisions. Hé ... Mais si ... Mais si son amie délaissait les études pour rôder avec Malefoy ? Si elle étudiait de moins en moins ? Sur qui compterait-il pour corriger ses devoirs ? Et elle, quel avenir aurait-elle ? C'est en pensant à tout cela qu'il se rendit compte que des préoccupations infondées le taraudait. Comme si elle, la plus brillante élève du château, allait perdre ses habitudes studieuses ... Inconcevable ... Tout aussi inconcevable que le couple qu'elle formait désormais avec Drago ! Niia ... Ron n'aurait jamais dû naître avec un cerveau.

{ désolé du retard pale

}

Invité

J'étais pas mal incertaine qu'il tiendrait sa promesse mais le fait qu'il l'ai proposer m'avait combler d'une joie extême... j'avais beau dire ce que je voulais, Ron était sans doute le meilleur ami du monde... j'étais consiente que pour lui c'était pire que du suicide de ce lier d'amitier avec celui que j'aimais... mais j'ai été contante que sa réaction fût différente que celle qu'il avait eu avec Krum. Certe elle n'était pas moins violente et ravageuse mais... au mois cette fois il avait fini par laisser tomber son masque de méchanceté et me redonner le sourire en me faisant une promesse qu'il devait regreter comme je le connais. J'étais folle de joie qu'il eu la gentillesse de me remonter le moral et qu'il ait marcher a ce point sur son orgeuil. Son égau a du en prendre un coup monumental... mais je dois avouer qu'un tel acte d'amitier me laissait sans voix. Je me suis assis à ses pieds l'invitant à faire de même alors qu'il me rapella qu'il ne deviendra pas l'ami de mon petit ami. Cette penser me fit rire dans ma barbre... imaginez un peu Drago et Ronald en train de rigoler et parler de Quidditch autour d'une assiette remplis le jour de Noël. Je m'esclaffa de plus belle et je lui souris.

-Je sais, je sais Ron et je ne t'en demande pas tant... juste que tu fasse un effort pour ne pas lui lancer des sorts par la tête quand je suis avec lui... en cours de potion par exemple!

Je le vis réprimer un sourire alors que je parlais d'une voix sérieuse et mieleuse à la fois. Elle savait trèes bien que la personne qui décocentrait SON serpentard pendant les cours de potions était sans aucun doute possible son ami rouquin. Ce genre d'atitude était puérile et purement déplacer mais, dans ce temps-là, il ne savait rien de sa liaison avec son pire ennemi. Je me suis esclaffer derechef lorsqu'il parla de mêler Drago à l'AD. Pour être franche, j'y avait songer mais pas tout de suite en tout cas. J'avais confiance en lui mais... pas encore assez pour lui ouvrir les portes de l'Ad... je préfèrais attendre que mes deux meilleurs amis se soient habituer à mon amant avant de le mêler à toute cette organisation. Juste par précaution puisque, depuis la lettre de Lucius, je n'arrivais plus a dormir comme il le faut. Je fis un simple signe de négation avec ma tête. Je pris ensuite la parole pour changer de sujet également:

-Je passe beaucoup de temps avec Drago... en secret bien sûr mais... vu que le trois quart de l'école est au courant... on pense s'afficher sous peu... publiquement... je suis... enfin on sais qu'on risque très gros... surtout si ça vien au oreille de... Lu... Lucius...

Je dis le nom du bourreau de mon Serpentard avec une voix tremblante. Je cachais mal ma peur mais... j'avais sincèrement peur de... de quoi en fait? De mourir? Non, du moins pas plus qu'il ne le faut... d'être séparé de mes amis? C'est fort probable. Je ne peux pas vivre sans Harry et Ron... pareille pour eux. Du moins j'ose le croire. De perdre Drago? Ça me semblais l'explication la plus logique. Je ne me voyais pas vivre si lui était mort... enfin surtout pour l'instant... je me sentirai coupable... et vide. Sans m'en rendre compte, je m'étais rapprocher de Ron pour me coller à lui comme si je cherchais à me protéger de mes propres pensées. J'avais enfoui mon visage dans le creux du cou de Ronald et j'ai fermer les yeux. Comme si je voulais effacer mes sombres songes en m'enivrant du parfum de mon meilleur ami. Mon souffle devenait saccader allant s'échouer dans le cou du rouquin et je laissais filer entre deux souffles:

-Je... je... j'ai... j'ai peur Ron...

Une larme unique et solitaire quitta mon oeil gauche pour venir se heurter à la nuque de Ron... je savais qu'il n'était pas habituer a un tels élan de sentimentalité et que c'était plutôt dans les cordes de Harry mais... j'avais, pour une fois, besoin de me faire rassurer, consoler, protéger même par Ronald et personne d'autre!

[Franchement! Evil or Very Mad

Tu me déçois Ron! Razz

J'rigole ça va je te pardonne mais attention! n'en fais pas une habitude ou Hermihulk pourrait se mettre en colère Twisted Evil

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